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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:07

Journée d’information sur la pomme de terre Initiée par la direction du Commerce, avec la collaboration de la direction de des Services agricoles, une journée d’information sur la pomme de
terre a été organisée au niveau de la station régionale de la protection des végétaux de Sayada. Une journée au cours de laquelle plusieurs interventions ont porté sur la préservation, la prévention, le stockage, la distribution et la commercialisation de ce tubercule. Tous les intervenants ont insisté sur le choix de la semence et l’application des techniques agricoles, notamment l’irrigation, l’épandage des engrais et autres fumures ainsi que les traitements préventifs contre les maladies, notamment le mildiou pouvant endommager les cultures.
Les intervenants ont également insisté sur le respect de l’assolement et de la rotation. Par exemple, la pomme de terre ne peut être plantée après la tomate car ces deux plantes qui appartiennent à la même famille, absorbent les mêmes matières nutritives et donc le rendement sera faible. Dans son intervention, le directeur de la Station régionale de la protection des végétaux a insisté sur le traitement préventif contre le mildiou.
Ce parasite est très dangereux: il suffit d’un mouillage des feuilles et d’une température de 11 degrés pendant 3 heures pour que le mildiou provoque, entre 24 et 48 heures, des dommages importants. La surveillance devra être de mise une fois les plants devenus verts. Dès lors, les services de la protection des végétaux devront veiller à la détection des maladies et utiliser les produits phytosanitaires nécessaires pour la lutte contre les maladies.
S.B.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:07

Les sciences et techniques des activités sportives et physiques constituent
le thème central d’un Forum international ouvert hier, à Mostaganem,
à l’initiative de l’Institut technologique des activités sportives
et physiques (ITASP) de l’université «Ibn Badis». Prennent part à
cette rencontre organisée en coordination avec l’unité de formation et
de recherche sur les techniques des activités sportives de l’université
de Reims (France), des spécialistes provenant de plusieurs établissements
universitaires du pays, ainsi que de France et d’Irak. Situant les
objectifs de ce forum de trois jours, le directeur de l’ITASP, M. Saïd
Khalifa, a indiqué que celui-ci vise à répondre aux besoins de formation
et de recyclage ressentis par l’encadrement technique et administratif
de l’Institut à la lumière de la nouvelle stratégie adoptée par cet établissement
d’enseignement supérieur.
Les perspectives de formation en relation avec l’introduction de nouvelles
spécialistes projetées par l’administration de l’ITASP figurent
également parmi les objectifs de cette rencontre, a souligné le même
responsable. La confrontation des expériences entre les spécialistes
algériens et leurs homologues étrangers constitue l’autre objectif assigné
à ce forum dont les animateurs auront à débatte, notamment de
l’activité physique, la communication et la société, ainsi que du sport
et de la santé. Les universités de Mostaganem et de Reims ont signé,
en juin dernier, une convention de coopération portant notamment sur
la formation et l’échange des compétences.

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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:07

De source crédible, on apprend que Ali Tounsi, Directeur général de la Sûreté Nationale (DGSN) se rendra jeudi prochain dans la wilaya de Mostaganem. Selon le programme arrêté, de nombreuses infrastructures relevant de sa compétence, seront inaugurées pour être opérationnelles avant la fin de cette année. Il s’agit du siège de la sûreté de daïra de Achaâcha, située à 80km à l’est de Mostaganem, celui également de Kheïreddine, du centre de formation et de préparation sis dans le quartier de Kharrouba, en plus de centre médicosocial édifié au niveau de la cité HLM.
Enfin, on s’attend à ce que le DGSN anime une conférence de presse comme à son accoutumée.
Lakhdar Hagani

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:07

Anecdotes. L’homme derrière le maître

Voici quelques anecdotes et souvenirs concernant le grand maître du chaâbi qui rappelleront à certains d’agréables souvenirs et permettront à d’autres de découvrir quelques facettes de sa personnalité.

Secrète générosité

Les gens qui ne connaissaient pas véritablement El Hadj lui ont collé une réputation de pingre prenant par exemple au sérieux ses « taquineries » envers S. Abdallah le vendeur de légumes, situé alors en face de son café. Il était en réalité très généreux mais dans le secret. Il avait pour habitude de remettre régulièrement à une personne de confiance une certaine somme pour la donner à des nécessiteux qu’il désignait et sans que son nom ne soit cité.

Avec Kateb Yacine

En 1966, lors de la célébration d’une circoncision, El Hadj M’hamed El Anka, qui animait la fête, rencontra Kateb Yacine, qui l’avait un jour qualifié d’Himalaya. Ils se congratulèrent chaleureusement et le cheikh lui demanda qu’est-ce qu’il avait écrit récemment. Kateb Yacine lui répondit humblement qu’il était justement venu chercher l’inspiration en l’écoutant.

Son maître cheikh Nador

Dans un entretien avec Bendaamèche en 2006 sur les ondes Chaîne III, Rachid Guerba, chef de l’orchestre national andalou et docteur de l’Ecole nationale de musique de Paris, a déclaré : « El Anka a dépassé le maître, il est un génie et ne doit rien à Nador. Pour le cerner à sa juste mesure, il faut lui consacrer plusieurs émissions. »

El Biar ou les puits

El Anka avait pris en gérance l’ex-Cercle de l’équipe de football, la JSEB, à El Biar, à la fin des années 1960 jusqu’aux environs de 1974 (si ma mémoire ne me trahit pas). Cette période demeure pour les anciens elbiarois leur meilleur souvenir. Les anecdotes pullulent. La phrase prononcée, un jour à El Biar, par El Hadj M’hamed El Anka, excédé par les manigances de certains, et que tous les elbiarois vous répéteront est : « J’étais fi bir (dans le puits) et je me retrouve aujourd’hui fi el biar (plusieurs puits) ». Cette phrase a dû être lâchée après qu’il eut été excédé par le comportement de personnes malintentionnées et intéressées par le local, qui complotaient pour l’inciter à partir. Dans le cours de cela, on lui demanda un jour de s’acquitter, sans délai, du loyer. El Anka rétorqua avec un sourire que deux représentations suffiraient à réunir le montant réclamé. En fait, en une soirée, il récolta bien plus que ce qu’on lui réclamait. Grand seigneur, il remit la totalité en disant « Gardez tout ! » et quitta définitivement le dit Cercle.

Coup de cœur pour la JSEB

Dans ce quartier, El Anka s’est lié d’amitié avec les frères Soukhane, grands footballeurs, qui l’accompagneront dans tous ses déplacements. Il eut un coup de cœur pour le club local qu’il supporta à fond, même lorsque celui-ci, à la surprise générale, élimina de la Coupe d’Algérie le Mouloudia d’Alger (on notera qu’avant l’indépendance, la JSEB avait éliminé aussi le stade de Reims en Coupe de France).

Petits accrochages

Les démêlés avec le chanteur Souki, qui avait la réputation de trop coller El Anka, sont une légende à El Biar. El Hadj lui fera regretter, un jour, amèrement d’avoir pris son mandole sans qu’il le sache. Mieux vaut s’arrêter à ça pour Souki.

Ceux qui savent

Yahia le boucher et Louail Mustapha, l’un des préférés d’El Anka, connaissent mille et une anecdotes sur sa vie à El Biar. Peut-être un jour aideront-ils à mieux cerner la personnalité de ce géant de notre histoire culturelle ?

Par Mohamed Benrebiai

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:07

L’écho de Halo

Voilà quatre jours, s’inscrivait le 30e anniversaire de sa disparition. Mais ce qu’il avait inscrit, reste-t-il gravé, dans notre musique et nos âmes ?

A Il y a trente ans disparaissait El cheikh Hadj M’hamed El Anka, le grand maître de la chanson chaâbie, porteur d’une riche partie de notre patrimoine culturel. Au milieu des années soixante, alors adolescent plutôt imprégné par les mélodies yéyés, j’avais accompagné, à son invitation, un parent, voisin et ami du drabekdji Alilou (Ali Debbah), à la célébration d’une fête familiale pour écouter le grand maître de la chanson Hadj M’hamed El Anka. J’allais découvrir, pour la première fois, ce mythe que tout Alger adulait. Pendant que des gens s’activaient fébrilement à l’extérieur, dans l’espoir d’assister au récital du cheikh, à l’intérieur régnait une ambiance retenue, quasi-religieuse. Les gens, l’estomac repu, prenaient place sur les chaises louées pour cette occasion. Ça se bousculait bien un peu, mais très gentiment, pour trouver le meilleur angle de vue. Quand le cheikh commença à gratter, en virtuose, son mandole, un frisson parcourut l’assistance. Touchia, istikhbar et l’assistance fut transportée, happée par les sonorités musicales puis par la voix mélodieuse, chaude et d’une extraordinaire résonance de l’interprète. En l’écoutant égrener les notes de sa qacida, je comprenais mieux les propos de mon parent qui parlait de fusion entre le cheikh et son mandole. Les paroles du chanteur se confondaient, en parfaite symbiose, avec sa musique. Comment ne pas être atteint par le virus du chaâbi ? De son vrai nom Aït Ouarab Mohamed Idir Halo, Hadj M’hamed El Anka, passionné dès son plus jeune âge par la musique populaire, se distingua par sa grande persévérance, alliée à une capacité d’assimilation rare qui lui permettait de reproduire sans la moindre erreur toute une qacida avec le mizen (rythme ou équilibre) adéquat. Le jeune M’hamed côtoiera les plus grands maîtres et d’abord son père spirituel cheikh Nador, auquel il succédera, à sa mort en 1926, puis cheikh Saïdi, un des plus prestigieux chantres de l’époque, auprès de qui il va parfaire sa formation musicale, ainsi que les maîtres Sid Ali Oulid Lekehal, Sfindja... El Anka bénéficiera aussi du concours de l’éminent intellectuel Sid Ahmed Ben Zekri, proviseur du lycée franco-musulman d’Alger, qui lui enseigna les œuvres des grands poètes algériens, Sidi Lakhdar BenKhlouf, Sidi Mohamed Ben Messaïb, Mohamed Bensmaïn, Cheikh Kouider etc .

Il révolutionna le chaâbi, connu d’abord sous l’appellation moghrabi, avec l’introduction de nouvelles sonorités et ce, grâce à l’apport étudié et mesuré de nouveaux instruments lui permettant d’exploiter au mieux ses capacités, à l’exemple du mandole qui devint l’instrument mythique du chaâbi. Il a interprété près de 360 poésies (qaca’id ) et produit environ 130 disques, avec des chefs-d’œuvre comme Lahmam lirabitou, Sebhan ellah ya ltif, Win saâdi win, Ya dif Allah, El Meknassia… Hadj M’Hamed El Anka animera la dernière soirée de sa carrière, durant une partie de la nuit, à El Biar dans le quartier Mont d’Or, chez C. Ahmed, le fils de l’armurier de la rue Bab Azzoun. Il mourut le 23 novembre 1978, à Alger, et fut enterré au cimetière d’El Kettar. Trente années après la mort de Hadj M’hamed El Anka, que les uns appellent le « cardinal » et d’autres le « phénix », que reste-t-il de son art et d’une œuvre façonnée par plus de cinquante années d’une vie ?

Sa notoriété demeure, aujourd’hui encore, intacte. Les cassettes et les CD d’El Anka se font rares dans les étals des disquaires, car, me dit le responsable du point de vente d’une maison d’édition bien connue, sise à Chevalley, ils sont immédiatement achetés. Les merveilleuses mélodies d’El Anka n’ont donc pas pris de rides et continuent d’envoûter beaucoup de jeunes mais bien plus les anciens. Les fans qui ont une bourse modeste peuvent se payer ce plaisir, à des prix abordables, dans des endroits connus d’Alger, comme la place des Martyrs ou dans une petite échoppe, à proximité de la wilaya d’Alger, du côté de la rue Hocine Asselah. On ne cesse de copier et de graver ses œuvres, hélas souvent au détriment de la qualité de l’enregistrement, car la demande des œuvres de Hadj M’hamed El Anka n’a en fait jamais cessé. Mais si le précurseur du chaâbi, chanteur, instrumentiste et créateur de génie, est toujours présent, peut-on dire autant de son art ? De l’école El Kamendja rue du Lézard à La Casbah, en 1938, au Conservatoire central d’Alger, après l’indépendance, El Anka formera des disciples à qui il léguera un très riche patrimoine. Depuis les plus anciens, Boudjemaâ El Ankis, Hassan Saïd, Amar Lachab, Rachid Souki, Rahma Boualem jusqu’aux Mehdi Tamache, Dahmane El Kobi, Chercham, Bourdib, H’cissen, Ferdjallah, le défunt Kaouane et tant d’autres. Si des chanteurs comme Mahboub Bati, décédé en 2000, (autre grand auteur, compositeur interprète, qui a lancé sur scène le défunt El Hachemi Guerrouabi, Boudjemaa El Ankis et Amar Ezzahi, Hassen Saïd, Abdelkader Chaou, Dahmane El Harrachi, Guerrouabi et Amar Zahi… émergeront avec de nouveaux styles, d’autres, particulièrement des élèves d’El Anka, se contenteront d’imiter aveuglément leur maître (comme si cela était possible), singeant même ses mimiques, ce qui rebutait, de son vivant, le « cardinal ».

Dans une société algérienne envahie par la musique occidentale et des genres comme le raï qui apportent le rythme dont les jeunes sont friands, le chaâbi d’El Anka, a perdu beaucoup d’espace. D’abord, inexplicablement, dans les médias qui ne font pas de promotion au chaâbi, si l’on excepte les émissions hebdomadaires qui lui sont consacrées sur la Chaîne III et sur El Bahdja. Il a même reculé dans les fêtes familiales où, le plus souvent, les DJ remplacent les soirées chaâbi d’antan. Face à la déferlante raï, « sponsorisé par l’Algérie officielle » comme l’avait déclaré Guerrouabi au quotidien Le Matin en 2000, naîtront Abdelmadjid Meskoud et les interprètes de ce qu’on a appelé le néo-chaâbi, avec, entre autres, le regretté Kamel Messaoudi, Mourad Djaâfri, Noureddine Alane, Nacerdine Galiz… Les puristes et conservateurs du chaâbi, opposés aux adeptes du néo-chaâbi et du chaâbi moderne, considèrent qu’on ne peut comparer et substituer à des quacidate d’un haut niveau culturel, des chansonnettes sans grand génie, contenant des paroles simples et plus commerciales qu’artistiques. Réda Doumaz, compositeur-interprète, qu’on désigne comme l’intellectuel de la musique chaâbi, est de ceux qui considèrent que le chaâbi ne s’est pas arrêté avec son maître. Il prône un chaâbi modernisé, selon les règles universelles de la musique et ouvert au monde. Pendant que les uns et les autres s’opposent sur leur conception du chaâbi, de nombreux jeunes interprètes, qui ne se posent pas de question, comme le jeune prodige relizanais, Mustapha Belahcène, ou le Belouizdadi Ladoui Mohamed, continuent de porter le message du « phénix » disparu mais dont l’art, malgré tout, demeure présent parmi nous.

Par Mohamed Benrebiai

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:08

Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la commune de Sidi Lakhdar (Lapasset) à 10 Kms de Sidi Ali (Cassaigne), ce jeudi, ont fait, selon un premier bilan, 76 familles sinistrées et causé d’importants dégâts en raison de la puissance des averses et des débordements des oueds.

Des coulées de boue et de pierres ont été constatées au niveau de la ville et dans les zones rurales. La commune a aussi et des projets en cours de concrétisation sévèrement touchés, notamment des routes, des ouvrages d’art, etc. On parle aussi de dizaines d’hectares de cultures détruits par les flots et la perte de plusieurs têtes de bétail, ainsi que deux effondrements de maisons. vu plusieurs réalisations antérieures

L’intensité de la pluie qui est pratiquement tombée toute la journée, a rendu l’organisation des secours difficile dans

les quartiers inondés et les habitations submergées d’eau, notamment à haï Tlemçani, haï Saâda, haï Tola.

Plusieurs habitations dans les zones rurales ont, elles aussi, subi le même sort, entre autres aux douars Bouachra, Sahal. Les familles touchées par les intempéries ont été évacuées par les services de l’APC, au moyen de bus et de véhicules, vers le CFPA de la ville et les centres de colonies de vacances sis à Aïn Brahim Plage. Plusieurs autres ont été prises en charge par des voisins. De source proche des urgences médicales de Sidi Lakhdar, on signal l’hospitalisation de douze personnes. Devant la gravité de la situation, la Protection civile locale a reçu des renforts des communes de Sidi Ali, Hadjadj et Benabdelmalek Ramdane qui ont été appelées à la rescousse. Anasria, Araïbia, Traba et

Des camions et des bulldozers étaient à pied vigilant des autorités locales et de wilaya qui ont sillonné inlassablement la ville et les douars sinistrés. Des bureaux ont été en outre ouverts au siège de la sablière dont le directeur a été une véritable cheville ouvrière dans le sauvetage de plusieurs familles. Un autre bureau, à l’APC, a été désigné pour assurer la permanence de nuit.

Signalons enfin que les interventions ont duré toute la journée de jeudi, sans relâche, et une partie de la nuit.

La Protection civile est ainsi intervenue toute la journée, plusieurs équipes ayant été mobilisées au niveau des lieux

sus-cités où la hauteur des eaux a souvent atteint plus d’un demi mètre. Les dégâts provoqués par les inondations font actuellement l’objet d’une évaluation, indiquent des responsables.

L’opération de nettoyage et d’ouverture des routes s’est poursuivie au niveau des sites affectés, ce vendredi. d’oeuvre dans la localité, déblayant inlassablement les routes. Selon le P/APC, Abid Nacer, «tous les moyens humains et matériels ont été mis en oeuvre, et la situation est maîtrisée. Les sinistrés sont totalement pris en charge par nos soins en matière d’hébergement et de restauration. Les lots de couvertures distribuées ont été envoyés par la wilaya». Pour faire face à cette catastrophe, l’exécutif de la wilaya, dans sa majorité, dirigé par le secrétaire général, était

mobilisé sur le terrain, et une cellule de crise installée. Nous avons par ailleurs constaté sur place un grand élan de solidarité sous l’oeil vigilant des autorités locales et de wilaya qui ont sillonné inlassablement la ville et les

douars sinistrés.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:08


La voix de l’Oranie offre,
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:08

Les révélations de Chadli

par A. Ouêlaâ

Malgré son étendue, l’amphithéâtre du centre universitaire d’El-Tarf s’est avéré exigu pour contenir l’assistance nombreuse venue prendre part à la 1re rencontre sur la base de l’Est où pêle-mêle se retrouvaient des responsables locaux dont le wali, les maires et autres élus ainsi que le S/G de l’organisation des Moudjahidines et l’ex-président de la République, Chadli Bendjedid auquel un accueil chaleureux a été réservé.

Si les intervenants ont été succincts dans leurs interventions à l’image de Saïd Abadou qui a évoqué le rôle de la base de l’Est durant la guerre de Libération, en tant que lieu de transit des vivres et de l’armement, celle de Chadli Bendjedid aura été la plus longue, plus de deux heures.

Composée essentiellement de la famille révolutionnaire, l’assistance a écouté avec attention l’intervention de celui qui a été président de la République pendant douze ans.

A propos de la création de la base de l’Est Chadli dira: «il est temps de dire quelques vérités. La base de l’Est est née à la suite de dissensions et d’une crise des fidayine de la zone de Souk Ahras avec le CCE (Comité de coordination et d’exécution du FLN avant le congrès de la Soummam). Nous étions taxés de perturbateurs et cela aurait pu nous porter préjudice et même nous coûter une condamnation à mort. Amara Bouglez a alors contacté Krim Belkacem qui a envoyé Amar Ouamrane. La réunion a eu lieu en Tunisie. La base de l’Est a toujours été en conflit avec les «3B» (Krim Belkacem, Bentoubal, Abdehafid Boussouf). Et d’ajouter: «ce n’est pas le CCE qui commandait la Révolution, ce sont les «3B». La direction de la Révolution a toujours été divisée à cause des conflits internes, des dissensions, des rivalités des dirigeants pour des intérêts étroits, pour la responsabilité. Je dis qu’il faut en parler et en témoigner. Les rivalités entre les chefs ont mené à des crises très graves qui ont mis en danger le cours de la Révolution».

Chadli cite des cas où ces rivalités entre chefs ont manqué de provoquer un affrontement entre les fédayine de la base de l’Est et l’armée tunisienne. «Ils ont même fomenté un complot contre Bourguiba pour le remplacer par Salah Benyoucef». Les conflits avec le CCE étaient tels «qu’ils nous ont envoyé des conseillers militaires de la «promotion Lacoste» pour nous espionner». Les tensions étaient telles que le CEE a rencontré des difficultés avec les 3 zones de la base de l’Est pour contrer les projets des lignes Challe et Morice. Il y avait une défiance des uns à l’égard des autres. Ceci va mener à une crise profonde qui sera le motif de «la rencontre des commandants» avec Boumediène.

Chadli va ainsi, de témoignages en anecdotes, passer en revue plusieurs épisodes de la guerre de Libération, en soulignant que les rivalités étaient omniprésentes et contribuaient au cours donné à la Révolution jusqu’à la réunion de Tripoli, de juin 1962. Il dira à ce sujet: «j’étais d’accord pour le coup de force militaire car les rivalités, les appétits, les conflits entre les chefs étaient si forts que j’étais convaincu que seule la force pouvait apporter le répit et je l’ai dit à Boumediène. A ce propos, je tiens à rendre hommage ici à Mohand Oulhadj qui a oeuvré, en grand patriote, pour réduire la confrontation». «Le premier président devait être Boudiaf qui sortait de prison, Ben Bella était hésitant», ajoute Chadli.

«Je jure que ce que je rapporte est la vérité car ces faits je les ai vécus et ne m’ont pas été rapportés. J’appelle les historiens à être neutres et objectifs pour que personne ne puisse se prévaloir d’une légitimité aux dépends de ses frères de combat, surtout ceux tombés au champ d’honneur. Je jure que durant toute cette période, je n’ai jamais cherché à être chef. Toutes les responsabilités que j’ai exercées m’ont été imposées».

«Sur son lit de mort en Russie, Boumediène a délégué une personne dont je ne citerai pas le nom pour me dire «Chadli doit me remplacer à la tête de l’Etat», mais ce délégué est allé voir d’autres personnes avant de venir m’apporter le message. En ma qualité de membre du Conseil de la Révolution et chef de la 2e Région militaire, je n’ai jamais dit aux militaires de me porter à la présidence mais il est vrai qu’ils ont dit vous avez le choix entre Chadli et Bendjedid»

Concernant Ben-Bella, il dira qu’il n’avait pas le souci d’écrire l’histoire telle qu’elle devait être écrite. Il rapporte l’histoire de Larbi Berredjem qui, en faisant remarquer à Ben-Bella la nécessité d’écrire l’histoire pour les générations futures s’est vu rabroué et répondre «les générations futures n’ont pas besoin de l’histoire».

Concernant l’affaire Chaâbani, Chadli dira: «nous avons tout fait pour que le président (Ben Bella) revienne sur sa décision de l’exécuter et nous n’avons pas compris l’acharnement et l’empressement pour le mettre à mort».

«Je n’ai pas parlé depuis que j’ai quitté le pouvoir et je n’ai pas répondu à toutes les accusations et mensonges qu’on a racontés. Je trouve que le moment est venu de dire certaines choses pour rétablir la vérité mais aussi pour l’histoire».

Continuant ces révélations, il dira: «Tahar est un ami. Je l’ai connu bien avant de connaître Boumédiène. Je lui ai dit que je n’utiliserai pas la force et je n’ai envoyé que les «bazoukistes» contre ses chars. C’est un ami mais Zbiri, à la tête de l’Etat, aurait été un désastre».

Et Chadli Bendjedid de conclure: «à la veille d’octobre 88, au bout de 12 ans à la présidence, je suis arrivé à la conclusion que le régime était condamné à disparaître et les réformes que j’ai annoncées ont soulevé des résistances dans le sérail. Je voulais aller vers un régime parlementaire. Depuis on fait le serment sur le Coran de respecter la constitution et on fait autre chose. Je ne suis pas de ceux là!!!

En marge de la rencontre le S/G de l’ONM dira à la presse que les Algériens ne sont pas concernés par les indemnisations prévues par la France concernant les essais nucléaires de Reggane ou les mines. Les indemnisations iront aux soldats français et aux Algériens enrôlés dans leur armée.

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:08


Bientôt des guichets uniques au niveau des APC de Sidi Ali et toutes les communes de la wilaya de  Mostaganem.

Le wali de Mostaganem, Mme Zerhouni Yamina, a décidé de mobiliser les maires des 32 communes ainsi que les chefs de daïras pour contribuer à la réussite du nouveau dispositif lié au fondement de la formation par apprentissage consacrée aux adultes.

Une journée a été organisée à cet effet, mercredi dernier, par le secteur de la Formation, au niveau du cabinet de Mme le wali, en présence du chef de l’Exécutif de la wilaya. Cette session à laquelle ont pris part les responsables sus évoqués ainsi que des associations, avait pour objectif principal la prise ne charge des jeunes des deux sexes, pour les amener à suivre une formation par apprentissage d’une durée de 6 mois, afin qu’ils puissent s’insérer plus facilement dans le monde du travail. Le rôle des APC et des associations reviendra à sensibiliser ces jeunes, dont l’âge ne doit pas dépasser les 26 ans pour les garçons et pourrait aller jusqu’à 30 ans pour les filles, précise-t-on. A signaler que tout au long de cette formation de 6 mois, ces stagiaires toucheront un présalaire de plus de 5.000 Da/mois. En fin de ce cycle de formation, ils sortiront lestés d’un diplôme attestant de leur compétence dans la spécialité.
Quant aux entreprises et autres artisans, qui accepteraient de prendre en apprentissage ces jeunes, elles bénéficieront en contrepartie des avantages en matière d’allégement d’impôts et d’exonérations partielles, sachant que les cotisations des stagiaires à la sécurité sociale, resteront à la charge du secteur de la Formation.
Pour concrétiser cette approche, Mme le wali a exhorté les responsables locaux à constituer des commissions communales, avant la fin de l’année en cours. Dans le même sillage, dira-t-elle, des guichets uniques seront également ouverts au niveau de chaque APC, pour permettre aux jeunes de s’informer sur les modalités d’adhésion à ce nouveau dispositif de formation. On souligne par ailleurs, que 300 métiers ont déjà été recensés, ainsi que les 528 entreprises de statut privé, 78 autres publiques et 57 rattachées à l’administration, susceptibles de contribuer à cette opération au niveau de la wilaya de Mostaganem.

Lakhdar Hagani

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:07

L’école paramédicale de la wilaya de Mostaganem, a abrité le week end
dernier, une rencontre entre les membres de l’association des
malades atteints du Spina Bifida» et les médecins de différentes spécialités,
à savoir le président de l’association des médecins généralistes
de Mostaganem, le docteur Hadjiat Redouane, le docteur Aoughari
Anwar et les docteurs Amar Guellat et Bougelmoun, tous deux
chirurgiens. Cette rencontre regroupant plusieurs spécialistes venus
des différentes wilayas de l’Ouest du pays, a été l’occasion pour
débattre du problème de la prise en charge et du suivi des malades où
les membres de l’association ont insisté sur la nécessité de faire
appel à la CNAS pour prendre en charge cette frange de malades
chez les médecins et chirurgiens privés.
Surtout que la prise en charge de ces derniers ne se fait pas au niveau
de nos hôpitaux. Par ailleurs et du côté des médecins, il a été proposé
la création d’un manuel dont le but est de faire connaître la maladie
aux médecins et de plus, d’informer sur la conduite à tenir devant un
cas de malade atteint de cette maladie. Cette rencontre a permis de
conclure un accord entre l’association des malades de «Spina Bifida
» et celle des médecins généralistes pour l’organisation d’ateliers
de formation sur le Spina Bifida a qui se tiendront l’année prochaine
à Mostaganem.
Tarik el Yahyaoui

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