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Création de 1.322 PME mais peu d’emplois permanents Le secteur de la Petite et Moyenne Entreprise (PME), auquel on prête des vertus créatrices d’emplois, a enregistré
une augmentation de 26% en nombre d’entreprises créées, durant la période allant de l’année 2005 à 2008, alors que le 3ème trimestre 2008 qui a vu créer 126 PME, n’enregistre que 564 emplois créés, pas tous permanents, soit une moyenne inférieure à 5 par unité.
C’est du moins ce qui ressort de la comparaison des statistiques issues de l’année 2005 par rapport aux chiffres publiés le 30 septembre 2008 et qui laissent estimer cette augmentation à 26% en matière de création d’entreprises durant cette période. Ainsi, les 3.769 PME recensées en
2005, sont passées à 5.091 au 30 septembre 2008, soit une évolution de 1.322 entreprises, lesquelles ont contribué à créer 72.276 emplois, pas tous permanents malheureusement.
Selon nos sources qui se basent sur les statistiques de 2008, la wilaya de Mostaganem se positionnerait au 24ème rang sur le plan national en matière de création d’entreprises.
Ceci étant, les branches d’activités les moins dominantes sont les mines et les carrières, qui comptent 3 entreprises seulement. En revanche, les services fournis aux entreprises se positionnent en tête, avec 70 PME ayant créé 1.820 emplois. Parcontre, le plus grand nombre de PME reste concentré au chef-lieu de la wilaya avec 2.881, soit un taux de 50,69% du parc global de PME. D’un autre côté, les communes les moins nanties dans ce secteur sont pratiquement toutes situées à l’est de la capitale du Dahra et ne dépasseraient pas la moyenne de deux (2) entreprises. Il s’agit respectivement de Tazgaït, Ouled Maâlah et Nekmaria. Pour ce qui est du 3ème trimestre 2008, si le nombre de PME créées est de l’ordre de 126, avec à la clé la création de 564 emplois, par contre, 46 autres ont été radiées, pour des causes diverses entraînant ainsi
la suppression de 104 emplois.
Selon les sources proches de ce secteur, malgré ces 126 PME créées, durant le 3ème trimestre
2008, le nombre d’emplois qu’offrent ces mêmes PME demeure insuffisant et sa moyenne globale ne dépasse pas les 4,48 emplois par PME. Cela s’explique d’une part, par le fait que les PME créées au cours de ce 3ème trimestre ont offert entre 1 et 9 emplois et d’autre part, indique notre source, par leur tendance à ne pas déclarer les travailleurs auprès de la CNAS, un phénomène
qui fausse actuellement les statistiques, au risque de mettre en en doute leur crédibilité.
PAR LAKHDAR HAGANI

Résultats et classement
ASB Nedroma .............. 3 ......... – FC Oran ................... 1
CRB Sidi Ali ................. 1 ......... – CRB Ben Badis ....... 0
CRB El-Amria .............. 0 ......... – O M Arzew «3» ..... 0
NASR Senia .................. 2......... – CRB Hennaya ......... 1
ICS Tlemcen ................. 1 ......... – MB Sidi Chahmi ...... 1
ZS Témouchent ............ 1 ......... – IRB Sidi Lakhdar ..... 0
JS Emir AEK ................ 3 ......... – IRBSM Bénali ......... 0
NRBB Béthioua ........... 3 ......... – MCB Hadjadj ......... 0
R Club Pts J G N P BP BC Diff
01 ICST 18 09 05 03 01 1206 +06
02MBSC 17 09 04 05 00 15 06 +09
03 NASR 17 09 05 0202 11 10 +01
04 ZSAT 16 08 04 04 00 08 02 +06
05 CRBSA 16 09 05 01 03 09 07 +02
06 ASBN 15 09 04 03 0212 09 +03
07 CRBEA 14 09 03 05 01 10 06 +04
08 JSEA 13 09 03 04 0212 07 +05
09 IRBSL 13 09 04 01 04 11 12- 01
10 OA «3» 1209 02 06 01 09 06 +03
11 NRBB 09 09 020 3 04 10 12 -02
12CRBH 09 09 02 03 04 06 08 -02
13 CRBBB 09 09 0203 04 06 11 -05
14 MCBH 05 09 01 020 6 06 15 -09
15 IRBSMB 03 08 00 03 05 021 3 -11
16 FCO 0209 00 02 07 03 03 -10

Les pluies qui se sont abattues durant les dernières 24 heures sur la région de Achaâcha, ont atteint une pluviométrie de 32,30 mm. Ces précipitations ont permis au barrage de Kramis de récupérer une importante quantité d’eau pour pouvoir approvisionner les onze communes et pour l’irrigation des terres et pour l’AEP. Selon le responsable de l’hydraulique, les quantités d’eau récupérées par le barrage au cours des dernières 24 heures sont de 185 000 m³. Ainsi, les réserves d’eau ont atteint 24 761 millions de m³, provenant des différents oueds des wilayas de Relizane et Chlef. Quant à l’approvisionnement en eau, quelque 7 000 m³ sont pompés par la station pour alimenter les onze communes. «Les pluies qui n’ont cessé de tomber, sont exceptionnelles. Il y a bien longtemps qu’on n’a vu une aussi importante quantité d’eau tomber», nous diront des fellahs. Et d’ajouter: «cela nous rappelle les années 60 et 70. Cette saison sera sans doute bonne aussi bien pour l’agriculture que pour l’élevage».
Malheureusement, à cause peut-être de ces pluies, les prix des fruits et des légumes ont beaucoup augmenté. La pomme de terre est cédée à 40 et 50 DA le kg, la tomate entre 80 et 100 DA, l’oignon jusqu’à 50 DA et la salade entre 60 et 80 DA. Cette hausse est due à l’offre et à la demande. Les fellahs, dit-on, rencontrent des difficultés de récolter en raison de terrains boueux. Aussi, le prix du mouton connaît ces jours-ci une flambée, l’éleveur étant assuré que son troupeau trouvera de l’herbe
pour le pacage.
S.B

Elles sont en extension croissante

Le ministre de l’Education a organisé hier un séminaire consacré à la gestion des cantines scolaires, l’occasion pour lui de dresser un tableau de la situation en mettant d’abord en évidence l’accroissement du nombre de cantines scolaires dans le pays.

Leur nombre s’élève aujourd’hui à 12.319 cantines contre 4.384 en 1999 et le budget qui y est consacré a bondi de 500 millions de dinars en 1999 à 12,4 milliards de dinars pour cette année. Même progression chez les bénéficiaires dont le nombre a connu une hausse vertigineuse, passant de 600.000 en 1999 à 2.700.000 en 2008. Et pour certains, au-delà du fait que la multiplication de ces structures constitue une preuve de la volonté de l’Etat de se mettre aux côtés des démunis, le nombre des bénéficiaires qui a augmenté de façon vertigineuse renseigne sur le degré de paupérisation de la société. La ration alimentaire a vu, elle, son prix augmenter sensiblement de 6 dinars dans le Nord et 7 dinars dans le Sud en 1999 à 30 dinars dans le Nord et 35 dinars dans le Sud en 2008. Le ministre explique que la majorité de ces cantines existent en milieu rural, dans une proportion de 77%, en raison de l’éloignement de l’école du domicile des élèves, mais aussi du phénomène de la pauvreté dans ce milieu rural. Pour autant, le ministre considère le fait pour l’élève d’aller à une cantine scolaire reste avant tout un acte pédagogique avant d’être un geste de solidarité. La tenue de ce séminaire est destinée à l’ensemble des personnels scolaires (inspecteurs, conseillers, gestionnaires, directeurs d’écoles, médecins des UDS, avec la participation de représentants des ministères de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Santé et de la Solidarité, ainsi que des représentants des parents d’élèves). Le ministre en a aussi profité pour évoquer les malversations qui caractérisent la gestion de certaines de ces cantines de la part de certains chefs d’établissement.