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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 00:06


Cheikh Abdelkader(Entraîneur de l’IRBSL) «Que le meilleur gagne !»
Auteur d’un succès à Nedroma la journée précédente, et un classement honorable jusque-là, l’Ittihad reste un prétendant dans ce challenge.
Son entraîneur, M. Cheikh Abdelkader que nous avons rencontré lors d’une séance d’entraînement nous en dit plus sur le club.
Suivons-le.
- Une première victoire, après le départ de M. Biba, qu’en pensez-vous ?
- Je respecte mon collègue M. Biba pour le travail qu’il a fait durant cinq mois. Son départ
était inattendu. Pour revenir à la victoire à Nedroma, c’est grâce à la volonté de toute l’équipe.
- Que pensez-vous de ce derby IRB Sidi Lakhdar - CRB Sidi Ali ?
- C’est un match comme les autres mais j’aurais aimé que cette rencontre se joue à Aïn Tédelès et le retour à Sidi Ali. Et, que le meilleur gagne !
- Quels sont, selon vous, les prétendants au titre ?
- Il y a six à sept équipes qui prétendent à l’accession, des équipes de niveau égal. Par ailleurs, je souhaite que la violence cesse dans les stades.
Belkacem Lakhdar

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 00:06

CRB Ben Badis - MCB Hadjadj   Ne pas sous-estimer l’adversaire
Pour son match de ce vendredi, la troupe à Louahla recevra l’équipe du MB Hadjadj,dans une rencontre où les faveurs des pronostics vont vers les «Badissis» qui affichent un allant et une régularité leur permettant de poursuivre la belle série entamée depuis plusieurs matches.
L’entraîneur, Louahla, conscient de l’importance de la rencontre, n’a pas manqué de mettre en garde ses poulains contre un éventuel relâchement de la dynamique impulsée sous prétexte que l’adversaire est loin d’être un foudre de guerre. Le coach de Ben Badis veut, avant tout, que ses joueurs fassent preuve du même sérieux qui les a caractérisés depuis plusieurs confrontations. Une victoire permettra au Chabab de faire partie de la première moitié du classement, ce à quoi travaille Louahla en attendant la suite des rencontres pour une place plus en conformité avec les qualités de cette équipe du Chabab qui vient de retrouver une stabilité lui permettant de réaliser des résultats toujoursmeilleurs.
D. Morcely

FCBA Ramdane KRB Hillil Se racheter devant Yellel
Le dernier semi-échec concédé face au CB Aïn Tédelès n’a pas affecté la formation de «Ouilis».
L’entraîneur, Meguenni Fayçal, en technicien expérimenté a réussi à remonter le moral de la troupe qui est décidée à se racheter devant le Kawkeb de Yellel, une formation qui alterne le bon et le moins bon mais dont il faudra se méfier.
A. A.

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 00:06

Le dispositif du tiers payant généralisé en 2010

Selon le délégué du ministère du Travail et de la Solidarité nationale venu pour la circonstance à Mostaganem, 36 milliards de dinars sont consacrés exclusivement à la prise en charge hospitalière et 64 milliards de dinars sont réservés à la couverture des frais pharmaceutiques à travers le pays.

La salle de conférences de la Mouhafada de la wilaya de Mostaganem a abrité hier mardi, une journée d’information et de sensibilisation sur l’application du dispositif actualisé du tarif de référence adopté par la CNAS. Cette rencontre a été entamée en présence du directeur de wilaya de cette institution, des médecins, des pharmaciens et des différents chefs d’antennes CNAS de la wilaya de Mostaganem. Dans sa communication, le délégué du ministère du Travail et de la Solidarité nationale a longuement expliqué l’application du nouveau dispositif actualisé du tarif de référence, en affirmant que la CNAS assure la gestion des cotisations de huit (08) millions d’assurés sociaux. Selon lui, 36 milliards de dinars sont consacrés exclusivement à la prise en charge hospitalière et 64 milliards de dinars sont réservés à la couverture des frais pharmaceutiques. Du côté des ordonnances médicales, le conférencier indique que plus de 50.000 sont remboursées annuellement. Les prestations concernées, souligne le conférencier, sont le capital décès, l’accident de travail, la maternité, l’invalidité, l’allocation familiale pour le compte de l’Etat et les maladies professionnelles, pour une nomenclature enrichie de près de 160 actes. Quant au dispositif du tiers payant, il sera généralisé dès l’année 2010. Pour diminuer les transferts des malades vers l’étranger, un régime de convention a été établi avec les cliniques de chirurgie cardio-vasculaire, dialyse et autres maladies jugées sensibles. Dans le cadre d’une meilleure gestion et d’un équilibre financier adéquat, la CNAS ne cesse d’encourager la distribution et l’utilisation du médicament générique, a-t-il souligné.

Lakhdar Hagani

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:06

Des denrées destinées à Ghaza volées à Mostaganem

Le siège de l’association El-Islah Ouel Irchad, situé dans le centre-ville de Mostaganem, a été visité, dans la nuit d’avant-hier, par des cambrioleurs qui ont emporté des denrées alimentaires destinées à Ghaza.

Selon des sources proches de cette association, les voleurs ont investi les lieux en forçant les serrures de la porte principale avant d’emporter une certaine quantité de produits alimentaires et d’autres articles collectés dans le cadre de l’opération de solidarité avec les habitants de la Bande de Ghaza, en Palestine. Heureusement que les voleurs sans foi ni loi ne se sont emparés que d’une petite partie de ce qui avait été collecté, la quasi-totalité des produits recueillis, dont plusieurs quintaux de denrées alimentaires, des couvertures et des vêtements, ayant déjà été acheminée vers le territoire palestinien. Une plainte a été déposée en vue de l’ouverture d’une enquête par les services de sécurité.

Lakhdar Hagani

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:06

Sidi Lakhdar (Mostaganem)
Les services de la gendarmerie relevant de la commune de Sidi
Lakhdar (wilaya de Mostaganem) viennent d’arrêter une bande
constituée de quatre individus spécialisés dans le vol de cheptels
dans la région.Ces bandits profitaient du mauvais temps pour
accomplir leur forfait, la nuit, surtout qu’au niveau des zones rurales,
le bétail, d’une manière générale, est mis dans des abris et
enclos de fortune. Leur dernier vol a été enregistré en fin de semaine
dernière, au niveau du douar de Traba Sahel relevant de la
commune de Sidi Lakhdar. Suite aux plaintes déposées par les
victimes, les services de gendarmerie territorialement compétents
ont ouvert une enquête qui a rapidement abouti à l’interpellation
de ce groupe de malfaiteurs. Présentés hier devant le procureur
de la République du tribunal de Sidi Ali, les quatre mis en cause
ont été placés sous mandat de dépôt. Lakhdar Hagani

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:06

La plantation de la pomme de terre de semence dans la wilaya de Mostaganem, principalement dans les régions de Sirat, Bouguirat, Béni Yahi et Hassi Mamèche et qui touche annuellement quelque 3.000 ha, connaît cette année une grande perturbation due principalement aux importantes et ininterrompues chutes de pluie qui continuent de s'abattre sur la région depuis deux mois environ, rendant les exploitations inaccessibles aux agriculteurs, boue et flaques d'eau.

La majorité des fellahs qui, dans les années écoulées ont déjà planté le plupart de leurs tubercules pendant les premiers jours du mois de janvier, sont confrontés cette année aux intempéries et les aléas du temps. Selon un fellah de la région de Sirat, «j'ai acheté 200 quintaux de pomme de terre de semence depuis déjà 3 semaines. Toutes mes tentatives pour planter le tubercule sont restées vaines, personne ne peut accéder à des champs trempés d'eau». Un autre fellah souligne que «la récolte de la pomme de terre de consommation ne sera pas au rendez-vous pour le début d'avril prochain, cette année une bonne partie des tubercules importés fraîchement de Hollande et de France sont toujours stockés chez les agriculteurs.»

Par ailleurs, un ingénieur agronome nous précise dans ce contexte que dans l'attente de toute opération de plantation, ne jamais laisser le tubercule dans les sacs, il faut le mettre dans des clayettes - caisses à claire-voie - pour provoquer et activer sa pré-germanisation. En parallèle, traiter le sol avec des produits phytosanitaires pour prémunir la pomme de terre du nématode, petit ver qui attaque le tubercule, et aussi le mildiou, qui touche la végétation. Notre interlocuteur souligne aussi qu'en appliquant ces deux procédés, on peut augmenter le rendement de 50 quintaux par ha.

Les agriculteurs de la région de Mostaganem enregistrent un rendement variant entre 120 et 150 quintaux par ha. «Le traitement systématique par les produits phytosanitaires devra se poursuivre jusqu'à la récolte», termine notre interlocuteur.

«Le coup d'accélérateur pour la campagne de plantation de la pomme de terre est annoncé pour la semaine prochaine», assure un mandataire de Souk El-lil. «La superficie plantée cette année sera supérieure à celle de l'année écoulée», termine notre interlocuteur.
par Ayache Djamel

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:06

L’érudit discret: Le théologien de Frenda (Tiaret), Kadi Moulay Driss (1916 - 2002)

Copieusement nourri des idées philosophiques et théoriques des grands maîtres occidentaux des XVIIe et XVIIIe siècles ainsi que ceux du moyen-âge oriental, érudit discret, Si Driss abordait avec assurance et une certaine humilité tous les sujets.

Il était capable de disserter avec aisance sur les Pensées de Pascal comme sur celles d’El Ghazali. ldriss n’était-il pas prophète et revêtu du caractère d’apôtre ? N’était-il pas le premier homme qui plaça le roseau sur le papier pour écrire ? Si Driss, comme on aimait l’appeler, remerciait ses parents pour l’avoir baptisé ainsi, car il savait que ce prénom était prédestiné et signifiait celui qui enseigne « moudaris » dans la langue araméenne, la langue mère de l’arabe ! Né en 1916 à Frenda, l’enfant fut précocement orphelin de père, ce père, hadj M’hamed, premier imam de Frenda et sa région était titulaire d’une licence es-Iettres de la célèbre El Karaouiyine de Fès (1910). Son grand-père maternel, Si Omar, le prit en charge et veilla à son éducation. Dès sa tendre enfance, Driss se révéla un esprit curieux attiré par le cercle familial, particulièrement auprès de Si Omar et de Si Mohamed Ben Adda, deux hommes dont le savoir et la lumière émanaient du Coran.

Pour M. Kadi qui éprouvait une admiration sans bornes pour El Ghazali, l’Islam évoquait une spiritualité, incarnait une civilisation. L’emprise de la religion paraissait majeure sur Moulay Driss qui se réfère à chaque fois aux sourate ou aux hadiths dans les circonstances marquantes de la vie. Si Driss était très admirablement documenté, ouvert sur la vie intellectuelle et sociale. Cela lui valut, dès l’âge de 16 ans, d’être admis par le professeur Soualah Mohamed dans son cercle et participait aux entretiens que celui-ci animait avec les notables de Frenda. Il eut l’honneur à moins de 20 ans, à la zaouïa Allaouiyin de Mostaganem,Ò de recevoir des mains du grand maître cheikh El Aâlaoui, le burnous. En 1936, il fut affecté comme interprète à Montauban en France. C’est donc comme interprète judiciaire qu’il entama sa carrière dans l’art de la parole et, en parfait bilingue, il traduisait avec un talent d’une rare élégance. Aussi, son éloquence fluide lui permit, durant la·révolution, de défendre de nombreux détenus qui eurent la vie sauve, leur suggérant, dans sa question, la réponse qu’ils devaient donner. Ciblé par l’armée française qui soupçonnait son militantisme actif mais discret, sur conseil d’un collègue et ami, il avait le choix entre un internement administratif à Bossuet ou Saint-Leu, ou l’éloignement le plus large de l’Oranie. Son éveil nationaliste germa à Montauban et dès son retour à Frenda au début des années 40. Sous l’influence des idées libérales de bon nombre d’intellectuels français, Si Driss fonda le noyau d’une cellule politique UDMA à laquelle adhérèrent des citoyens, tels que Alalfi Ahmed Maghrous Djillali, Labiod Abid, Adjel Djebar, Rahali Amar, Chikhaoui Mokhtar, Djebara Hadj Bencherif et Rouabhi Ben Ahmed.

A la veille de son départ précipité sur Aïn Beïda (1100 km), quatre grands nationalistes très proches de Si Driss : Alalfi Ahmed, Maghrous Djillali, Chikhaoui Mokhtar et Toto furent tirés de nuit de chez eux, froidement assassinés et jetés sur la voie publique durant 18 heures pour terroriser la population ; c’est le contraire qui se produisit. La cellule UDMA fondée par Si Driss s’élargit et reçut les leaders de l’époque : Moumen Francis Ahmed, Kaïd Ahmed, Boutaren Kada, Ahmed Boumendjel, Ferhat Abbas qui aimait souligner : « J’aime me rendre à Frenda qui est un bastion du nationalisme, c’est mon deuxième Sétif des Hauts-Plateaux. » Un deuxième événement allait précipiter le départ de Si Driss. Des soupçons étaient portés sur lui suite à un attentat. Il dut passer trois jours d’interrogatoire au commissariat de Frenda, devant un commissaire de sinistre réputation qui fut à son tour exécuté par les fidayine à Sidi Bel Abbès où il avait été muté deux mois auparavant. Il s’établit donc à Aïn Beïda, pays des Haraktas, dont il garda, lui et sa petite famille, des souvenirs impérissables, tellement leur adoption par ces derniers fut totale. Si Driss, en continuant son travail d’interprète judiciaire et surtout après avoir procédé, comme par le passé, à suggérer les réponses aux militants détenus, s’attira la sympathie de l’organisation FLN.

Malheureusement, lors d’un interrogatoire, un avocat fit remarquer au procureur que dans sa question, l’interprète Si Driss avait suggéré la réponse au prisonnier. Devant cet incident, le procureur fit appel à un deuxième interprète pour donner son avis sur cet incident grave. C’est avec un grand soulagement que fut accueillie la réponse de l’interprète qui fit remarquer à l’avocat que Si Driss n’a pas failli à sa mission, cet interprète était israélite, la solidarité du corps avait fonctionné, en plus des risques qu’il aurait pris auprès de l’organisation combattante. Après cet incident, des contacts furent établis par les membres de l’organisation avec Si Driss, particulièrement avec un commissaire politique très redouté, originaire d’une grande famille de patriotes de Msila, qui devint, après l’indépendance, bâtonnier à Alger (B.T). Avec la complicité d’un brave et vieil appariteur Bouaguel, des armes de petits calibres et des grenades étaient entreposées dans la salle d’audience sous la table où les représentants de l’administration judiciaire française siégeaient ! Bien après la retraite de Si Driss, cet ancien commissaire politique lui rendit visite à Frenda. Descendant de la noble lignée de Sidi M’hamed Bakhlifa, marabout de Frenda, Moulay Driss a l’allure d’un oriental à qui sied merveilleusement le blanc immaculé de l’habit traditionnel.

Homme distingué, imprégné de justice et d’équité, il est aussi impressionnant dans un costume occidental, cravate nouée avec goût et assortie à l’ensemble. Sa haute stature, le port de tête altier, le nez aquilin pourraient faire penser à la noble maison des Bourbons. Sa démarche assurée traduit la sagesse qui émane de ses gestes comme ses paroles. Son courage et la netteté tranchante de ses vues lui attirent l’inimitié de certains responsables qu’il ne ménage pas lorsqu’il constate les abus de pouvoir. Il n’est ni méchant ni amer, mais ne peut contenir son franc-parler, notamment lorsqu’on lui évoque la satire de nos disputes théologiques et les horreurs du fanatisme. De par sa vie publique, on croirait entendre Voltaire : « Il ne nous manque qu’une bonne musique. Quand nous l’aurons, nous pourront hardiment nous dire la plus heureuse nation de la terre », une bonne musique, c’est-à-dire une bonne philosophie qui réformera les abus dont souffre notre pays. Mais sous ce regard perçant et le coup de patte impitoyable, Moulay Driss Kadi dissimule un être d’une extrême sensibilité. La misère des autres le fait tressaillir et souffrir continuellement. C’était un excellent homme d’une générosité sans limite. Capable de grande affection, il entourait les siens, comme ses amis, d’une grande tendresse. Souvent en sa compagnie, lorsque je manifestais mon courroux au sortir d’un mariage ou d’une cérémonie à l’égard de la gent inculte qui dissimule son ignorance par l’étalement de sa richesse matérielle, il parvenait à me rasséréner en citant Voltaire : « Distingue toujours les honnêtes gens qui pensent de la populace qui n’est point faite pour penser. Si l’usage t’oblige à faire une cérémonie ridicule en faveur de cette canaille, et si en chemin tu rencontres quelques gens d’esprit, avertis-les par un signe de la tête, par un coup d’œil, que tu penses comme eux, mais qu’il ne faut pas en rire. »

En 1998, lors du colloque de Belfort consacré à son ami d’enfance Jaques Berque, il fut reçu en tant que chef de délégation de la ville de Frenda par MM. Jean Pierre Chevènement alors ministre de l’Intérieur et Claude Chesson ancien ministre français des Affaires étrangères. Ils ont eu à l’apprécier lors de ses interventions et sa facilité d’expression dans la langue de Molière. Pour l’anecdote, un participant du Moyen-Orient au colloque, qui atteignait le gigantisme par sa taille et à la voix impressionnante, se permit de dire que le prophète Mohamed, que le salut soit sur lui, était un savant ! Avec son courage habituel, Moulay Driss lui fit remarquer publiquement sa bourde, et lui lança : « Votre façon de penser vous rapproche dangereusement des versets sataniques de Salman Rochdi ! », une remarque accueillie par un tonnerre d’applaudissements. Ce voyage fut pour notre octogénaire une cure de rajeunissement. Quelques semaines avant sa mort, Si Driss me demanda de le conduire à sa ferme. Ce jour-là, il paraissait affaibli et peu enclin à communiquer. Il promena un long regard attendri et résigné sur le mausolée de son ancêtre Sidi M’hamed Bakhlifa, qui se détachait nettement sur l’horizon du That. Les derniers rayons de soleil éclairèrent son visage, caressèrent ses traits. Dans un profond soupir, il murmura : « Bientôt ce soleil si tiède n’illuminera plus mes yeux. » Les propos poignants du théologien de Frenda me firent tressaillir. Son dernier poste fut à la cour de Mostaganem (1973), année de la Réforme agraire. II avait le choix, comme tous les fonctionnaires, entre son poste au tribunal ou la gestion de ses terres à Frenda. Son choix se porta immédiatement sur la ferme de son père Hadj M’hamed.

Repose en paix cher ami.

Repose en paix cher père.

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 00:06

20 logements sont en cours de réalisation des 98 unités dont 18
logements RHP sont en voie d’achèvement, a déclaré le P/APC de cette localité.
Ce nouveau programme va permettre aux habitants occupant l’habitat
précaire, de bénéficier de nouveaux logements et d’en finir
avec les logements qui n’offrent aucune commodité. S.B

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 00:06

La Maison des Jeunes de la ville de Sidi-Ali, située à quelque 45km à l’est de Mostaganem, semble faire planer une menace sur la santé de la frange juvénile qui la fréquente, en raison de la présence d’amiante relevée dans ses structures, par la commission de l’APW chargée du dossier. Cette infrastructure relevant du secteur de la Jeunesse et des Sports contiendrait en effet de l’amiante, produit réputé cancérigène et dont les émanations sont à l’origine de cancers de la plèvre et autres allergies. C’est du moins le constat fait, lors d’une inspection diligentée par une commission de l’APW, chargée du dossier de la Jeunesse et des Sports. En effet, dans leur rapport, les élus APW tirent la sonnette d’alarme et se disent surpris par la persistance de cette phénomène, d’autant plus que Mme le wali elle-même a pris une mesure conservatoire, en décidant la fermeture préventive de cette Maison des Jeunes. Or en dépit de cette mesure préventive, «l’édifice a été autorisé à l’accès et continue d’être utilisé dans différentes activités et à exposer nos enfants à un réel danger», lit-on sur le rapport. Les mêmes élus font état de nombreuses infrastructures, recensées au niveau de la wilaya de Mostaganem et qui sont délaissées, à l’instar de Sidi-Ali, dont le complexe sportif souffre d’un manque d’entretien, à l’image du mur d’enceinte non conforme, des salles et des nombreux équipements, comme la chaudière.

Dans le même contexte, 5 associations activant à Sidi-Ali ont interpellé les instances concernées, pour intervenir afin de mettre fin à cette situation, qui selon elles «laisse planer une catastrophe sur les jeunes et sur leur environnement immédiat».

Lakhdar Hagani

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 00:06

Guerre de libération, la bataille du 8 janvier 1959

Commémorée à Hadjadj ( Daïra de Sidi Ali )

C’est à l’initiative du député Bencheikh, que la région de Hadjadj commémorera aujourd’hui le cinquantième anniversaire de la « Bataille du 8 Janvier 1959 », dont le théâtre fut la ferme Macary Maurice, située dans la région montagneuse du sud de l’opulente cité coloniale.

En effet, selon les témoignages des habitants de la région, cette historique bataille avait opposé un groupe de 3 combattants de l’Armée de libération nationale à une armada de l’armée coloniale, dont les responsables, alertés par des renégats, avaient mobilisé chars et hélicoptères afin d’éliminer le groupe de moudjahidine qui avait organisé un maquis dans cette région montagneuse dominant la vallée du Chéliff. L’alerte, qui avait été donnée dès les premières lueurs de l’aube, a tout de même permis à un quatrième combattant de s’extirper de l’embuscade, laissant sur place ses trois compagnons qui se battront jusqu’à la tombée de la nuit. Dans cette bataille inégale, l’armée coloniale a enregistré des pertes considérables avec pas moins de 17 tués, dont un adjudant qui venait de fêter ses fiançailles avec Mlle Haas, la fille du boulanger du village. Parmi les 3 combattants, un seul sera capturé vivant ; il s’agit du jeune Mohamed Bellahouel, né le 21/02/1932. Blessé au combat, il sera traîné derrière une jeep à travers les rues du village ; à ce jour, son corps n’a jamais été retrouvé. D’où l’insoutenable douleur de l’un de ses fils qui ne parvient toujours pas à faire son deuil.

Ses deux autres compagnons, Med Belhachemi, dit Ouahab, né le 13 juin 1929, et Bellahouel Benaama, dit Abderrezak, né le 26 octobre 1926, après toute une journée de rudes combats et une résistance héroïque, tomberont au champ d’honneur. Le premier, qui s’était évadé du camp de concentration de Sidi Ali, laissera une épouse éplorée et une fillette. C’est pour perpétuer leur mémoire que plusieurs manifestations ont été programmées. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs, les invités ont assisté à une conférence de l’historien Amar Belkhodja ainsi qu’à la projection d’un documentaire de Mostéfa Abderrahmane et au vernissage d’une exposition de photos des martyrs de la région, celle où, un certain 1er Novembre 1954, fut tiré le premier coup de feu – le fait est absolument irréfutable, comme en conviennent les plus illustres historiens de la guerre d’Algérie –, annonçant au monde le déclenchement de la glorieuse guerre de libération. En effet, c’est par l’attaque anticipée de la ferme Monsénégro, bien avant minuit, que ce 31 octobre 1954, un groupe de moudjahidine venait de faire basculer le pays dans une guerre de libération qui mettra fin, après plus de 7 ans de combats, à la domination coloniale française en Algérie.

Par Y. a.

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