Une députée et 12 élus du PT rejoignent le FLN
Une véritable hémorragie d’ordre politique vient d’être enregistrée au sein du parti de Louiza Hanoun, à la veille de l’élection présidentielle…
Lakhdar Hagani
Une députée et 12 élus du PT rejoignent le FLN
Une véritable hémorragie d’ordre politique vient d’être enregistrée au sein du parti de Louiza Hanoun, à la veille de l’élection présidentielle…
Lakhdar Hagani
Un organisateur présumé de harga vers les côtes espagnoles vient d’être arrêté par les services de police de Sidi Lakhdar (wilaya de Mostaganem), après plus de trois mois de cavale. Celui-ci, toujours selon nos sources sécuritaires, préparait la traversée de la Méditerranée, avec tous les moyens adéquats: embarcation, moteur, jerricans de carburant, etc., moyennant une importante somme d’argent de chaque candidat à l’émigration clandestine.
Les départs vers la péninsule ibérique se faisaient à partir du rivage de la cité balnéaire de Sidi Lakhdar.
L’affaire remonte au mois de novembre 2008, lorsque les services de police de la localité avaient réussi à interpeler deux autres passeurs, des complices de celui qui vient d’être appréhendé et qui préparaient avec lui la traversée des candidats à la harga, s’occupant notamment de l’achat de la barque. Rappelons que c’est à la suite d’une plainte déposée par quatre jeunes victimes de ce trio qui les avait, selon eux, arnaqués de 7 millions de centimes chacun, prix du passage, et qui ont
dû attendre longtemps, en vain, la barque qui devait les emmener de l’autre côté de la Méditerranée.
Lakhdar Hagani
Il y a aussi les problématiques juridiques générées par le phénomène du terrorisme, l’émigration clandestine, la récidive, la protection du mineur, la cybercriminalité, le droit et le délit de presse et la signature électronique.
Questionné, par ailleurs, sur la criminalisation des harraga, l’éminent juriste estime que la harga n’est pas une notion juridique et il n’existe aucune loi qui définit la question en tant que telle. «S’il existe des mesures de pénalisation de la harga, on peut l’interpréter comme étant une loi scélérate qui obéit beaucoup plus à des considérations politiques que juridiques, alors que tout le monde constate qu’il s’agit bien d’un problème économique».
Pour le Pr Issaâd, il n’y a pas de loi qui criminalise le harrag, en désignant un délinquant devant la loi. Et raison de plus, le visa exigé, ça concerne, selon lui, le pays d’accueil.
Interrogé par Abed Tilioua de la Voix de l’Oranie.
La vie, le militantisme et le combat du chahid Ahmed Zabana ont été mis en relief, avant-hier à Oran, par ses compagnons d'arme, au cours d'une rencontre organisée à l'occasion de la commémoration du 52e anniversaire de sa mort par le bureau de wilaya d'Oran de l'Organisation Nationale des Moudjahidine (ONM). Le moudjahid Kouini Abdelkader, plus connu sous le nom de "Si Nacer", qui avait rencontré Zabana en prison après leur adhésion à l'Organisation secrète (OS) et leur arrestation par la police coloniale, a indiqué que "le chahid avait milité dans les rangs du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en compagnie de Blaoui Abdelkader Kettifi, Benali et Hadj Benalla. "Après sa sortie de prison en 1953, il avait quitté Oran pour s'installer à Mostaganem. Sa maîtrise des techniques de soudure lui avait permis de fabriquer des pièces d'armements pour renforcer l'arsenal, que constituaient à cette époque, les dirigeants de la révolution", a-t-il précisé.
"Zabana faisait de fréquents séjours à Ain Trid, dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, pour aller prêter main forte aux artisans qui fabriquaient, dans un atelier clandestin mis sur pied par Mohamed Boudiaf et Abdelhafid Boussouf, des bombes, des munitions et des engins explosifs", a ajouté l'intervenant.
En un temps très court, a-t-il expliqué à son auditoire, "Zabana est devenu un spécialiste dans la fabrication d'engins explosifs", a indiqué, pour sa part, le moudjahid Koubni.
"J'étais avec Zabana et Cheriet Ali Cherif, quand nous fûmes arrêtés dans un combat contre l'armée de l'occupation. Jugés, j'ai écopé de 20 ans de prison, alors que Zabana et Cheriet Ali Cherif furent condamnés à la peine capitale et exécutés", a-t-il ajouté.
Abondant dans ce sens, le moudjahid Stambouli Saïd, qui était le secrétaire du groupe de Zabana, quand il avait été désigné responsable de la région de Zahana au sud d'Oran, a indiqué que Zabana était parmi les précurseurs de la guerre de libération qui avaient subi les pires tortures.
"Durant son exil dans la région de Mostaganem, il rencontrait secrètement sa mère. Il était téméraire et convaincu de la justesse du combat pour la liberté et l'indépendance de l'Algérie, a-t-il ajouté.
"Quand les forces coloniales avaient encerclé la grotte qui nous abritait dans la forêt de Boudjelida dans la région de Zahana, cela n'avait pas ébranlé le courage de Zabana qui n'avait qu'un pistolet et 5 balles. Blessé dans le combat, il fut arrêté, jugé et guillotiné", a-t-il précisé.
La commune de Zahana commémore l’événement
La wilaya de Mascara a commémoré avant-hier le 52e anniversaire de la mort du chahid Ahmed Zabana, guillotiné le 19 juin 1956, à la prison Barberousse à Alger.
Les autorités locales et des moudjahidine ont marqué de leur présence cette cérémonie commémorative qui s'est déroulée dans la commune de Zahana, lieu de naissance du chahid.
A cette occasion, les présents ont récité la fatiha du Coran, avant de procéder à la levée des couleurs nationales et au dépôt d'une gerbe de fleurs au cimetière des martyrs de la guerre de libération de la localité, où reposent Zabana et son compagnon Brahim Abdelkader.
La Kasma de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) de la commune a abrité une exposition photos du chahid qui avait fait de la grotte "Boudjelida", dans la commune d'"El-Gaada", un poste de commandement et d'entraînement des moudjahidine. Après une attaque menée le 04 novembre 1954 contre un poste de l'armée française dans la forêt de "la marre d'eau" (commune de Oggaz), il fut encerclé, en compagnie de 10 autres moudjahidine dans son poste de commandement et arrêté au terme d'une héroïque bataille qu'il avait livrée aux assaillants.
Les festivités commémoratives ont été également marquées par des visites d'inspection et d'inauguration de plusieurs infrastructures dont deux forages, réalisés dans le cadre du renforcement de l'alimentation en eau potable de la commune de Zahana, pour un montant de 16 millions de Dinars, un pont qui relie la commune de Chorfa à douar Souaïhia. Parallèlement, une cité dans la commune d'"El-Gaada" a été baptisée du nom du chahid "Zeghdani Bekkedour Sadek", ainsi qu'une salle de lecture au nom du chahid "Sahraoui Sadek". La cité des 82 logements de la commune portera désormais le nom du chahid "Kouiad Belkadi Moulay", note-t-on.
Dans le même cadre, le CEM "Benabdelkader Ahmed" a abrité une cérémonie de remise de prix aux lauréats des différentes activités sportives et culturelles organisées dans le cadre de la célébration de cet évènement.
A l’instar des autres communes de la wilaya de Mostaganem, Sidi Lakhdar, considérée comme l’une des importantes circonscriptions électorales, a inscrit, au 11 février 2009, 22 022 électeurs. Les listes ont été révisées en prévision de la prochaine élection présidentielle du 9 avril. Les services concernés prévoient également la mobilisation de 365 employés pour l’encadrement de l’opération. Selon les mêmes services, la circonscription de Sidi Lakhdar comptera le jour «J», 19 centres de vote
qui chapeauteront 54 bureaux. Quant l’opération d’assainissement des listes électorales lancée depuis l’an 2000, elle a permis à la brigade dépêchée de visiter plus de 1 420 familles pour d’éventuelles nouvelles inscriptions. A cet effet, les services ont enregistré 241 hommes et 288 femmes ainsi que 126 décès.
L.Benharrat
Selon M. Kendouci, entraîneur du MCB Hadjadj, club évoluant en « Régionale Une « il quitte la barre technique du MCBH, c’est ce que nous avons appris de sa part, par téléphone, jeudi dernier. Questionné sur sa démission, il dira « c’est une dette qui dure depuis notre accession en Régionale
Une». B.Lakhdar
De nouveau vous pouvez prendre une voiture avec votre carte consulaire.
Sous condition voiture neuve et avoir la carte de résidence.
Les doubles nationalités n'ont pas droit pour le moment.