Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 00:03

RIFIFI  A L’UGTA  DE  MOSTAGANEM :Retrait de confiance à l’actuel secrétariat de wilaya

Dans une conférence de presse organisée  le 3 mai 2009 à la Munatec , date  coïncidant avec la journée mondiale de la liberté de la presse, M. Benmessabih Lagraâ a mis l’accent sur les dépassements et les comportements irresponsables de M. Beldjilalli Ali qui s’est  autoproclamé secrétaire général du bureau de wilaya de l’UGTA de la wilaya de Mostaganem sans l’aval ni consultations des membres de la commission exécutive de wilaya.


M. Benmessabih, n’ira pas  par quatre chemins, Il dénonça  avec vigueur dira  de tels agissements et se place en opposant à toute  atteinte à la crédibilité de l’UGTA. Il dira en sa qualité de syndicaliste responsable  « Cette  manière de faire est illégale, et que M. Beldjillali s’est mis en porte à faux avec les dispositions contenues dans le règlement intérieur de l’union générale des travailleurs ».  Il attira l’attention par ailleurs, sur le fait que cette situation ne passera pas sous silence comme veulent bien le faire croire certains, bien au contraire, le secrétariat général de la centrale syndicale a été officiellement  saisi en ce sens, comme il ajoutera que des dispositions vont être prise pour mettre un terme à ces dépassements. Il ajouta avant de clôturer que les membres   du secrétariat de wilaya et de la commission exécutive de wilaya de l’union générale des travailleurs de la wilaya de Mostaganem, en l’occurrence MM. Latigui Mohamed, Latar Mohamed et Kefif Miloud, déjà transmis une lettre exhaustive au secrétariat général de la centrale syndicale, dont il a tenu à remettre une copie aux membres de la presse présents.

Cette lettre selon l’orateur, n’est  ni plus ni moins qu’une dénonciation, signée par ces membres et par l’ensemble des secrétaires des fédérations locales ainsi que les secrétaires des sections syndicales des différents secteurs d’activité, qui se sont réunis ce 3 mai 2009.  Les auteurs de la lettre, dont une copie a été remise à la rédaction du journal, déclarent dénoncer de la manière la plus forte les dépassements enregistrés et les comportements irresponsables en matière de syndicalisme par l’actuel secrétariat de wilaya, qui ne dispose que de deux membres  pour l’instant. Les événements survenus lors de la célébration de la fête du travail le  1° mai 2009, démontrent encore une fois et si besoin est, le non respect des dispositions contenues dans le statut particulier et celles du règlement intérieur. En effet, selon les auteurs de la lettre, M. Beldjillali Ali s’est présenté, au cours des festivités du 1° mai comme étant le secrétaire   général du bureau de wilaya de l’Union Générale des travailleurs de la wilaya de Mostaganem, or ce changement  a été opéré à l’insu des membres de la commission exécutive de wilaya. Ces membres, n’ont même pas été consultés, des méthodes en totale contradiction avec  les dispositions règlementaires et statutaires de l’article 54 du règlement intérieur. D’autant plus que  sur le plan organique, M. Tayeb Rouaï, demeure le seul secrétaire général par intérim assurant ces fonction légalement, du fait qu’il a été désigné par le secrétariat national de la centrale syndicale par intérim et jouit toujours de sa qualité de membre de la commission  exécutive nationale de par son ses fonctions de secrétaire de wilaya. Aussi, les auteurs de la lettre crient haut et fort à l’usurpation de fonction et aux méthodes employées à cet effet, non-conforme aux moindres règles  de déontologie. Les trois membres de la commission exécutive de wilaya, ayant retiré leur confiance à l’actuel secrétariat qui ne fonctionne qu’avec deux membres seulement, réitèrent leur appel quant au rétablissement du droit, et dénoncent avec force, tous ces agissements contraires à l’éthique et aux  règles du syndicalisme et demandent en leur qualité de membres de cette instance wilayale, du secrétariat de la centrale syndicale d’intervenir dans les meilleurs délais possibles pour mettre un terme à toute cette mascarade et de rétablir la situation en application du Statut particulier et du règlement intérieur de l’Union.    


RIAD
Mardi 05 Mai 2009

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:03

La nouvelle information faisant état de la présence de la viande propre aux ânes  destines a la consommation au souk populaire de Tamlouka la population de Guelma et Annaba tombent  dans  un sentiment de frayeur, et d’angoisse, surtout pour ceux qui se sont approvisionnés de cette substance vitale à cette date.

En effet , Suite   aux informations parvenues dans la matinée d’avant hier aux services  de la gendarmerie nationale relevant de la commune de Tamlouka située à quelques encablures du chef lieu de la wilaya de Guelma , sur la présence de tripes, de pieds  et de têtes de baudets jetés à l’intérieur d’une parcelle cultivée en blé, distante d’environ 500 mètres  de école « Seghir Said ». Aussitôt,  les éléments du groupement de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux, ou effectivement ont découvert une tête d’un âne  égorgé, et ses deux pieds comme a été dénoncé par un citoyen. Par contre les deux autres pieds n’ont pas été trouvés, ce qui a exhorté les services de la gendarmerie à réagir rapidement et en force, afin d’élucider cette  lugubre affaire.   Aussi il a été procédé à l’ouverture d’une enquête, par la gendarmerie nationale en ciblant tous les commerces privés de boucherie  et restaurants  existant au niveau de la commune par une campagne de surveillance et d’investigations en collaboration directe avec les services vétérinaires. En outre, les services vétérinaires ont procédé à  des visites inopinées auprès des bouchers et restaurant ou ils ont inspecté les différentes viandes existantes, afin de s’assurer la non présence de la viande d’ânes.

D’après les informations, aucune présence de viande d’âne n’a été trouvée, ce qui suppose que la viande en question, propre à ces bettes  égorgées, a bien pu être transférée à d’autres destinations, Cette thèse probable  se confirme du fait que l’abattage de ces bettes s’est effectué sur le lieu même ou les têtes et les abats ont été trouvés.  Les mêmes sources, rapportent qu’une autre découverte similaire mais plus importante  en quantité, s est produite   le vendredi de la semaine passée vers 10 heure du matin, ou il a été repéré deux têtes d’âne en plus de 6 pieds à l’intérieur d’une bouche de canalisation au niveau du siège de l’APC de Tamlouka.
Après la propagation de cette mauvaise nouvelle auprès des citoyens, ces derniers ont reçu un sentiment de frayeur, et d’angoisse, surtout pour ceux qui se sont approvisionnés de cette substance vitale à cette date. Toujours d’après les mêmes informations, les bouchers de Tamlouka wilaya de Guelma, vendeurs de viande au niveau des souks hebdomadaires des différentes communes, et mêmes au niveau des wilayates limitrophes, ont été expulsés avant-hier de l’un des marchés hebdomadaires le plus important à Annaba, leur assommant de quitter les lieux et emporter toute leur marchandise, par crainte et suspicion que la viande ne soit vraiment saine, maculant tristement la bonne célébrité de cette commune connue dans le passé par la réputation de sa viande ovine très prisée. A rappeler qu’en date du 28 octobre 2007 Les habitants de Garidi 2, à Alger, se sont réveillés sous le même  choc d’une découverte macabre, ainsi  les éboueurs ont retrouvé deux têtes d’ânes et quelques abats dans des bennes à ordures  .En attendant que les jours meilleurs atterrissent, que les citoyens surpassent leur inquiétude et trouver leurs bonnes habitudes alimentaires, les opérations de contrôle continuent et restent en veille. 

Riad
Vendredi 01 Mai 2009
Journal reflexion

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:03

par H. B.
Des dizaines d'élèves, issus des douars Oued Roumane et Kramis dans la commune de Sidi Lakhdar wilaya de Mostaganem, trouvent d'énormes difficultés à se rendre dans les établissements scolaires, à savoir lycée et collèges sis au chef-lieu de commune de Sidi Lakhdar, faute de disposer de moyens de transport. C'est ce qui ressort d'une pétition signée par les associations des parents d'élèves de l'école de Oued Roumane et du douar de Kramis adressée à l'APC et au chef de daïra de Sidi Lakhdar dont une copie a été remise à notre rédaction. Les élèves font parfois 10 km à pied pour se rendre à leurs établissements moyens et secondaire. Ils sont également exposés au danger des chiens errants et chacals, surtout lorsqu'on sait qu'il y a deux années de cela, un enfant a été mordu mortellement par un chien enragé dans cette zone rurale. Les parents diront que leurs enfants sont aussi livrés à eux-mêmes, ce qui perturbe en quelque sorte leur cursus scolaire. Même les bus privés ne desservent pas ces deux douars épars, situés à plus de 10 km du chef-lieu de commune, soulignent des parents d'élèves. Du côté de certains membres d'APC, certes le transport scolaire au niveau de ces zones fait défaut eu égard à la panne d'un bus. A présent les enfants continuent de souffrir quotidiennement le calvaire dû à l'absence de transport et risquent de rater leurs examens.

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:03

La direction de la Santé de la wilaya de Mostaganem vient d’assainir tout récemment les dettes, que traînaient ses 3 secteurs sanitaires implantés à travers la wilaya de Mostaganem et qui s’élèveraient à 45 milliards de centimes, dont 25 milliards relèvent uniquement du secteur sanitaire du chef-lieu de la wilaya.

Les 20 milliards restants concernent les dettes des secteurs sanitaires de de Aïn Tédelès et de Sidi Ali. Cette mesure d’assainissement a été prise par le ministère de tutelle, comme cela lui arrive depuis ces dernières décennies, et ce, avant d’entrer de plain-pied dans les nouvelle reformes hospitalières en cette année 2009. En matière de nouvelles infrastructures, un centre intermédiaire de soins pour toxicomanes, dont les travaux tirent à leur fin, sera inauguré au cours des prochain mois. Le montant du projet s’élèverait à 25 millions de dinars, l’opération ayant été inscrite en 2007. Quant au centre hospitalier universitaire (CHU) de 240 lits, il devait être inauguré avant la fin 2009, son taux d’avancement étant estimé à 70%. Pour rappel, le projet de ce futur CHU a été lesté d’une enveloppe financière de plus de 26 milliards de cts, soit exactement 260.700.000,00Da.
Dans le même contexte, la réalisation et l’équipement de 3 hôpitaux respectivement à Achaâcha, Bouguirat et Mesra, dispose d’une enveloppe financière globale de 150 milliards de cts. Pour pallier au déficit des effectifs signalés en médecins généralistes et spécialistes, quelque 60 postes budgétaires seront ouverts au cours de cette année 2009, en plus de ceux destinés aux agents paramédicaux, qui sont actuellement en formation.

Lakhdar Hagani

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:03

L’économie de rente fait des ravages : L’Algérie otage des barons de l’importation

Connue pour le caractère rentier qu’elle incarne, l’économie algérienne est de plus en plus soumise aux barons de l’import-import. A la faveur des nouveaux rapports de force, les importateurs investissent graduellement le pouvoir politique en Algérie. En parallèle, les forces productives que représentent les quelques industriels nationaux sont systématiquement marginalisées par le pouvoir en place. Tel est le schéma, qui ne suscite que pessimisme et déception, dans lequel le professeur Fadéla Akkache a présenté jeudi la situation de l’économie algérienne lors de la deuxième journée du séminaire national sur « Les pays d’Afrique du Nord entre les politiques d’ouverture économique et l’ouverture politique » organisé par le département des sciences politiques de l’université de Tizi Ouzou.


Dans sa communication qui a eu pour thème « Le rôle des bourgeoisies dans le processus d’ouverture politique en Afrique du Nord, étude comparative entre économies rentières et non rentières », cette universitaire appuiera sa thèse avec des indices et chiffres qui ne laissent pas indifférent. En Algérie, dira-t-elle, plus de 13 000 importateurs ont été recensés et ils se partagent les 38 milliards de dollars d’importations. Dans l’agroalimentaire seulement, ils sont 747 importateurs à se partager les 8 milliards de dollars de la facture alimentaire, avec 11 millions de dollars en moyenne pour chacun. Naturellement, pour consolider leur position sur le marché, les importateurs scellent des partenariats à l’internationale. Ce sont ces lobbies qui « influencent le plus les centres de décision et les choix stratégiques du pays », dira ce professeur. Pour mieux illustrer son propos, elle citera l’exemple de la zone arabe de libre échange que l’Algérie vient d’intégrer malgré les inquiétudes des producteurs nationaux. L’adhésion à ce nouvel espace, pour Fadéla Akkache, « ne profitera qu’aux importateurs au détriment de la production nationale et cette adhésion confirme l’influence qu’exercent ces lobbies d’importateurs sur la décision politique dans le pays. »

Avec une part des hydrocarbures de 54% au PIB et plus de 98% des exportations et plus de 60% de la fiscalité ordinaire et, à l’inverse, un secteur industriel qui participe avec à peine 4% au PIB, l’économie algérienne est une économie rentière. Contrairement à l’Algérie, l’Egypte s’est désormais dotée d’une économie productive comme cela est reflété par plusieurs indices, à savoir une fiscalité pétrolière qui ne représente que 8% du PIB, l’industrie 25% et le tourisme plus de 50%. Pour sa part, Dr Salah Ziani de l’université de Batna, mettra l’accent sur le cheminement du processus d’ouverture politique en Algérie faisant constater la stratégie du pouvoir en place qui prône « la marginalisation des élites émergentes et les courants non-officiels », que ce soit des partis politiques ou le mouvement associatif et, en revanche, il opte pour le clientélisme qui fait que « les partis n’ont plus l’ambition d’accéder au pouvoir mais juste de sceller des alliances avec le régime en place. Ceci fait que le pays a tendance à renouer avec l’unicité de l’époque du parti unique », avertit ce professeur. Dans l’ensemble, ce séminaire auquel ont participé 11 universités du pays avec 28 communications présentées, a été une occasion pour mettre en exergue les ratages des réformes, tant politiques qu’économiques, menées par les pays nord-africains et faire remarquer que l’autoritarisme des élites au pouvoir favorise l’influence des puissances étrangères dans la région à l’instar de l’Union européenne et des Etats-Unis qui font de la rive sud de la Méditerranée un bouclier pour stopper tout danger venant du Sahel ou de l’Afrique profonde à travers leurs initiatives respectives de l’UPM et du Grand Moyen-Orient.

Par Mohamed Naïli

Partager cet article
Repost0
1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 00:03

Bouguirat, devanture sud de Mostaganem

A ceux qui veulent bien l’entendre, le maire de la sinistre bourgade, prétend que l’œuvre de basse besogne d’abattre une trentaine d’arbres séculaires, presque d’une essence rare et en voie d’extinction, afin d’ouvrir une chaussée carrossable d’opportunité absolument nulle, est une instruction formelle de Mme le wali. Ainsi, curieusement, compte-t-on endosser
à Mme le wali, ce chef d’exécutif particulièrement connu pour son attachement scrupuleux à la légalité, un véritable crime écologique, parfaitement gratuit ! Alors que le marché a été attribué à un entrepreneur, la Conservation des forêts ne semble pas prête à cautionner le forfait en délivrant l’autorisation d’abattre une végétation aussi précieuse. Tout porte à croire que l’indécision serait définitive pour la simple raison qu’aucun argument justifiant la nécessité, «cruciale et absolue», d’une voie carrossable séparant le jardin public de la mairie en construction et de la mosquée qui la jouxte, ne peut être avancé.
Depuis 1897, l’année de la construction de la brigade de gendarmerie, à la place de laquelle le siège de l’APC est en cours d’édification, jamais une telle séparation n’a été entrevue. De tout temps, l’ancienne brigade de gendarmerie, de l’église reconvertie depuis 1974 en mosquée, et du presbytère occupé pendant au moins une décennie par les services de la sûreté de daïra, ont donné sur le jardin public qui les sépare de la route nationale traversant l’agglomération.
Depuis qu’il a eu vent du projet, dont «l’enveloppe financière aurait servi à meilleur escient à bitumer la voirie quasiment impraticable de nombreuses cités de l’agglomération», Dr Senouci, le président de l’association locale œuvrant pour la préservation de l’environnement, est dans un désarroi indescriptible. Il ne sait à quel saint se vouer, ni à quelle autorité s’adresser, pour empêcher ce désastre gratuit, mais surtout inutile. Il n’arrive pas à comprendre comment Mme le wali ose «piétiner» l’arrêté édictant classification et préservation des jardins publics et espaces verts des communes de la wilaya, promulgué par son prédécesseur à la tête de l’exécutif de la wilaya, en exigeant l’aménagement d’une route dont personne, ni aucune autorité, n’a éprouvé la nécessité depuis que l’agglomération existe.
En dépit de sa classification officielle, en vertu de l’arrêté du wali daté du 1er mars 2004, ledit jardin, hérité de l’ère coloniale, est livré à l’abandon et à la déshérence. Souffrant cruellement de la sécheresse, mais également de la main destructrice de l’homme et de l’autorité communale notamment, il a commencé par perdre ses beaux massifs floraux, ses arbustes et sa végétation la plus fragile. D’importantes aires en ont été grignotées pour l’érection de kiosques, commerces et même logement.
Pour ne pas trop remonter dans le temps, un certain jeudi 22 avril 2004, la malédiction inhumaine avait frappé au triste espace vert et a emporté un pin d’une essence rarissime, que ni les services des forêts, ni encore moins de l’APC, auteurs de l’initiative géniale de l’abattage, n’ont jamais été capables de remplacer. Le pin abattu, un gigantesque arbre vieux de plusieurs décennies, était «condamné» à son tort d’avoir donné asile à des oiseaux insectivores en extinction qui salissaient le sol sous l’arbre.
Le jour du drame, pas un seul passant, enfant ou vieux, de la localité ou simplement visiteur de passage, ne s’est abstenu de maugréer et d’injurier les responsables de cet acte criminel. Le particulier ayant bénéficié des droits payants de l’abattage, a entendu moult mots désagréables. En quelques heures, un «monument» incarnant et se confondant avec l’histoire de moult générations du village, a disparu, coupé à ras, afin de ne jamais reprendre. Dans la foulée, plusieurs dizaines d’oisillons n’ayant pas encore la force de fuir, avaient été cruellement décimés. Sans le moindre entretien, ni irrigation, et persévérant dans «l’agression», voire dans le crime écologique, voilà que maintenant on ne daigne même pas laisser la nature s’en occuper. Les arbres élancés qui tentent d’opposer la résistance naturelle risquent d’être passés à la tronçonneuse. Avec la bénédiction des autorités locales.
M. Belarbi

Partager cet article
Repost0
29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 00:03

Des familles se nourrissent des poubelles

La paupérisation est revenue au galop ces derniers temps à Oran. Femmes, hommes et enfants font les poubelles des marchés de fruits et légumes pour ramasser de quoi se nourrir.


«Tous les jours, ils arrivent et vont directement au point d’enlèvement des restes de légumes que jettent les commerçants pour les récupérer», dit un habitué du marché d’El-Hamri.
L’image a de quoi secouer bien des certitudes. De quoi choquer toutes les âmes sensibles que nous avons interrogées dans le marché des fruits et légumes d’El Hamri.
Il est 17 heures. Une dame voilée, la soixantaine entamée au visage tatoué, se précipite, un panier en plastique à la main, sur un carton de légumes, ou plutôt de restes qu’ont jetés les commerçants.
Le geste précis, elle se courbe, fouine avec ses maigres doigts à la recherche de quelques choses à mettre à mijoter pour le repas. Pour ce soir, c’est tout juste une laitue qu’elle a récupéré.
«C’est pour mes petits-enfants. J’aurai aimé trouver des légumes parmi ces déchets», répond-elle furtivement avant de disparaître dans la nature…
Pour un moment seulement, elle est revenue quelques minutes après, «elle ne voulait pas se faire remarquer», lâche un habitué des lieux.
En effet, à son retour, toujours discrète elle s’est attaquée à d’autres poubelles, celles des restes des viandes. «De quoi faire une chorba avec de la graisse en ces temps durs», nous dira-t-on.
Nous avons attendus, 19H45, le moment de l’appel à la prière du Maghreb, pour voir d’autres silhouettes fouiller les poubelles du marché pour calmer leur faim et celle de leurs progénitures.
«La dernière flambée des prix semble avoir laissé sur le carreau beaucoup de victimes, beaucoup de nécessiteux», lâche un vendeur de carottes qui nous confient que les gens sont «touchés jusqu’à l’os».
«On le sens», fait-il remarquer. A peine sa phrase terminée, nous apercevons deux femmes en djellabas marocaines qui arrivent sur ces lieux en ces moments précis de fin de marché où les poubelles sont plus «généreuses» pour ramasser ces restes. Elles le font, disent-elles, «par nécessité».
Naïma B., 40 ans, une habitante d’un bidonville de Aïn Beïda, déclare, sans aucun signe d’humiliation: «Hadi hiya aïchti (C’est cela ma vie). Depuis que mon mari est tombé malade, je me débrouille pour ramener de quoi manger à mes enfants. Mon mari travaillait dans une usine de matelas à Es-Sénia. Il a perdu la vue avec une incapacité de 80%. Actuellement, il ne perçoit que 1.000 dinars par mois comme contribution de l’Etat.»
«J’ai deux enfants qui travaillent de manière irrégulière comme chiffonniers ou comme ramasseurs d’objets en plastique. Il m’arrive de faire aussi les cimetières… Mais qu’est-ce que vous voulez, c’est pour survivre… Et si je trouvais un boulot comme femmes de ménage ou femme de peine dans n’importe quelle société, je le ferais. Car la vie est devenue très chère…» poursuit-elle.
Kheïra Y. est une autre habituée du marché d’El-Hamri. Celle-ci, discrète, n’est pas moins connue des marchands, comme elle le reconnaît. Très discrètement, Ammi Mohamed, un commerçant, lui remet un petit colis qu’elle glisse dans son panier. «C’est pour calmer la faim», dit-il avec pudeur.
Celle-ci confie, sans complexe aucun: «J’habite El-Barki. Si je peux vous raconter ma vie, je dirais que je n’ai pratiquement pas de mari. Il est, certes, vivant, mais je témoignerais devant Dieu, le tout puissant, qu’il n’a jamais ramené un petit pain pour ses enfants. J’ai même une fille qui est à l’université. Je suis, aujourd’hui, heureuse, car tous mes enfants sont scolarisés, et ils ne se courberont jamais pour fouiller les poubelles. Je le fais pour mes enfants. Je n’ai personne d’autre que Dieu.»
Les histoires de ces damnés de la terre sont légion. Fatma B., une habitante de Médioni, visiblement fière, confie n’avoir aucune vie depuis la perte de son mari. «Cela fait quatre mois que j’attends le mandat. Mais que voulez-vous que je fasse ? Que je mendie ? Jamais !… Je ne suis pas la seule. Il y a des enfants et même des hommes «à salaires» qui font les poubelles le soir…»
Il est 21 heures, cette nuit d’avril, ce mois de toutes les augmentations, une soirée qui verra défiler, également, Fouad F., handicapé physique qui perdu son bras depuis son jeune âge. Marié et père, celui-ci avoue «ne percevoir que 3000 dinars», comme aide de l’Etat.
«Au départ, je ne touchais que 1040 dinars d’aide du bureau de l’aide sociale de la section urbaine. Toujours dans le cadre social, j’ai déposé un dossier en tant que personne handicapée, mais je perçois que 3000 dinars, puisque j’ai perdu les 1040 dinars que les Affaires sociales me versaient mensuellement.»
Par pudeur, il préfère changer de sujet et parle de «survie». Il faut dire que la pauvreté, naguère latente, est aujourd’hui bien présente, comme ne le cachent pas de nombreuses personnes que nous avons interrogées. Aussi, les témoignages des marchands sont édifiants à plus d’un titre.
«Parmi les gens démunis, ils sont nombreux ceux qui préfèrent faire le ramassage des restes de poubelles pour se nourrir que de faire la manche, notamment les personnes âgées. Et le nombre va en augmentant. La cherté de la vie a fait des dégâts cette année», soutient un vendeur dans une boucherie, qui confie avoir un oncle, marié, employé comme factotum par la mairie et qui touche 3.000 dinars par mois, depuis au mois 15 ans.
«Moi aussi, je travaille dans cette boucherie pour arrondir les fins de moi. Je touche un salaire de 15.000 dinars, et cela n’est pas suffisant», conclut-il.

Safi Z.

Partager cet article
Repost0
29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 00:03

A Arzew, l’Olympique, en perte de vitesse, accueillera le Mouloudia de Hadjadj, qui carbure
bien en ce moment alors que le Chabab de Hennaya se mesurera à celui de Sidi Ali mal positionné au tableau général. Pour les équipes reléguables, la mission du FCO s’annonce difficile avec la venue du Chabab d’El-Amria alors que l’IRBSM Benali semble bien placé pour remporter son match face à la formation du NRB Béthioua.
Benkrama Kh.
Aujourd’hui :
A Tlemcen (14h 30) : ICS Tlemcen – ZS Aïn Témouchent
A Benhmed(15h 00) : MB Sidi Chami – Nasr Es-Sénia
Demain à 15h 00 :
A Aïn Tédlès : IRB Sidi Lakhdar – ASB Nédroma
A Hennaya : CRB Hennaya - CRB Sidi Ali
A Oran : FC Oran - CRB El-Amria
A Arzew : O Arzew «3» - MCB Hadjadj
A Benbadis : CRB Benbadis – JS Emir Abdelkader
A Sidi Mohamed Benali : IRBSM Benali – NRB Béthioua

Partager cet article
Repost0
29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 00:03

Mostaganem: Trois nouvelles pêcheries modernes à réaliser

De source proche du secteur de la pêche, on apprend qu'une enveloppe financière de 10 milliards de centimes a été destinée à la réalisation de trois pêcheries modernes. Les projets seront lancés prochainement au niveau des ports de Sidi Lakhdar, la Salamandre (Mostaganem) et Stidia.

Ces infrastructures seront dotées d'équipements modernes tels que les chambres froides, le bureau d'hygiène en plus de hall de vente. Le contrôle des produits halieutiques se fera en permanence selon les normes en vigueur, souligne notre source. Par ailleurs, d'autres opérations sont également prévues au niveau des abris de pêche des communes de Hadjadj, Benabdelmalek Ramdhane, Achaâcha, dont l'objectif principal est d'encourager la pêche artisanale tout en créant parallèlement des postes d'emploi.
par H. B.

Partager cet article
Repost0
28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 00:03

Le Feth de Achaâcha qui semble déjà en vacances, a, lourdement, chuté devant son public, face à Sidi Ali.

FCB Achaâcha – UG Sidi Ali ................................... 0-5
MC Mostaganem – AS Mostaganem .......................2-2
JSOB Djebabra - UPS Belhadri ............................... 0-0
IRB Oued El-Kheir – WRB Mesra .............................6-0
JS Louza – CRB Sayada........................................ 0-1
CB Sour – IRB El-Haciane ..................................... 1-1
ARB Kheireddine - Exempt

22ème journée - Vendredi 01/05/2009 à 15h00
Sayada : ........................ CRB Sayada – FCB Achâacha
El-Haciane : ........... IRB El-Haciane – MC Mostaganem
Mostaganem : ......... AS Mostaganem – JSOB Djebabra
Kheiredine : .......... ARB Kheiredine – IRB Oued El-Kheir
Sirat : ..................................... WRB Mesra – CB Sour
Belhadri : ............................. UPS Belhadri – JS Louza
UG Sidi Ali - Exempt

R Clubs Pts J
01 CRBS 43 20
02 CBS 41 19
03 IRBEH 40 19
04 IRBOK 39 19
05 ARBK 39 19
06 UPSB 35 20
07 UGSA 34 20
08 JSOBD 19 20
09 FCBA 16 19
10 ASM 15 20
11 JSL 13 19
12 MCM 08 19
13 WRBM 06 19

A KHoussa

Partager cet article
Repost0