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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 12:15

Par apport à l'année dernière et en dépit de son abondance, la fraise mise sur le marché, affiche des prix plus chers, cette année. Aux halles centrales d'Oran, le kilo de ce fruit de saison est cédé entre 170 et 180 DA, alors qu'il y a une année, il était vendu entre 120 et 150 DA.
sidi-ali-vu-route-de-ouled-bouziane.jpg Sidi Ali, une vue de Chouachi par le frère Ali
 Ce prix est appelé, néanmoins, à descendre, selon les mandataires, au fur et à mesure de l'arrivée des premières chaleurs vu que le fruit est vite périssable. La preuve est que la fraise est emballée soit dans de petites cagettes dont le poids ne dépasse pas les 8 kg ou bien en petites barquettes d'un poids tout juste, de 500 g.

 Interrogés sur les raisons de la disparition de l'agréage, à savoir le tri par choix du fruit, plusieurs de nos interlocuteurs avancent que le tri revient d'abord au producteur qui a malheureusement délaissé cette pratique en optant pour le tout venant et à un prix unique. Quant à sa provenance, il ressort que c'est la région Centre, notamment Boufarik, qui est devenue la référence de la culture de ce fruit, jadis méconnu et importé d'Espagne et du Maroc et plus loin dans la wilaya de Skikda, connue pour ses fraises de gros calibre. Ainsi et par rapport à l'éloignement, les commerçants d'Oran préfèrent s'approvisionner de toute la région de la Mitidja qui semble avoir changé de vocation avec une prédominance des fruits rares à la place des agrumes. D'ailleurs, fera remarquer un mandataire qui a vécu ce passage d'une culture à une autre, sous les coups de boutoir du béton, la superficie des terres fertiles a grandement régressé au même titre, d'ailleurs, que la région de Mohammadia et de la plaine du Sig. Au marché de détail, le kilo de fraises est cédé entre 200 et 300 DA, et ce, en fonction des marchés et de leur clientèle. Concernant les consommateurs, les détaillants indiquent que pour le moment ce sont surtout les pâtissiers qui sont les plus grands demandeurs pour la décoration de leurs produits. Reste quelques consommateurs qui achètent en petites quantités surtout que les balances électroniques permettent d'acheter selon les moyens. Quant aux ménagères, voulant surtout préparer de la confiture, elles préfèrent temporiser pour acheter moins cher.

par S. C.

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:44

 Les services de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya de Mostaganem ont arrêté 19 personnes âgées entre 19 et 43 ans, dans une affaire de constitution d’une association de malfaiteurs, de vente d’armes à feu sans autorisation, de soutien aux groupes terroristes, de vol qualifié et de recel d’objets volés, a-t-on appris, dimanche soir, de ces services. Les faits de cette affaire remontent, selon la même source, au 8 mars de cette année, lorsque deux personnes avaient commis un casse dans une villa à haï Amirouche à Mostaganem, subtilisant des appareils électroménagers, des équipements électriques, des effets vestimentaires et un fusil de chasse. Les objets volés ont été transportés en compagnie de deux autres acolytes, au domicile d’un autre complice en vue de les cacher. Au cours de l’enquête préliminaire, la Police judiciaire a arrêté cinq inculpés. Il a été trouvé, dans leurs domiciles qui ont été perquisitionnés, un pistolet automatique. Deux véhicules touristiques ont été saisis et des objets volés ont été récupérés à l’exception du fusil de chasse. Le fusil a été vendu à un terroriste repenti résidant dans la commune d’Aïn Merane (wilaya de Chlef) pour la somme de 70.000 dinars. Trois personnes (deux terroristes repentis de la ville de Mostaganem et un repris de justice) ont marchandé cette vente, a-t-on indiqué. Les seize mis en cause ont été présentés dimanche, devant le procureur de la République près la Cour de Mostaganem pour les chefs d’inculpation de constitution d’association de malfaiteurs, de trafic d’armes à feu, de soutien aux groupes terroristes, de vol qualifié et de recel d’objets volés,

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:35

 Initiées par la DSA pour assurer la protection des végétaux de Sayada, plusieurs actions de sensibilisation ont été menées en présence des producteurs de pomme de terre avec explication des nouvelles méthodes de traitement et de protection des cultures maraîchères, comme la pomme de terre et, également, la tomate, contre le mildiou, qui commence à sévir dans certaines superficies importantes de la wilaya menacées par la maladie. Ainsi, une meilleure connaissance de la maladie et de ses aspects, tels que son cycle biologique, les symptômes et les différentes sortes de contamination, ainsi que les moyens existants pour la traiter, ont-ils été présentés et étudiés. Le mildiou est causé par un champignon connu sous le nom de phytophtora, qui fait des ravages dans la production de la pomme de terre. Son cycle de production et de prolifération est très rapide. Selon des fellahs rencontrés, pour le traitement du mildiou, il faut traiter les plants 3 fois, même si celacoûte cher, ajoute un autre spécialiste agronome. Cet ennemi des cultures maraîchères frappe même dans les lieux de stockage. Il est impératif de le suivre en permanence, durant tout le cycle de la production parce qu’il reste plusieurs années dans le sol. Il y a lieu de signaler que, cette année, la production de la pomme de terre est estimée à quelque 2 millions de quintaux si, toutefois, les superficies plantées sont bien traitées.

L. Benharrat

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:33

L’ambassadeur de France à Alger, a été accueilli hier matin par Mme le wali, avant de se rendre à la Chambre du commerce et de l’industrie avec ses proches collaborateurs, notamment le consul général à Oran. Après l’accueil chaleureux par les représentants de la Chambre,le diplomate français a tenu une allocution au cours de laquelle il a parlé du partenariat et des investissements, car Mostaganem recèle beaucoup de potentialités économiques, culturelles et touristiques. L’ambassadeur de France a indiqué qu’il a été charmé par cette ville en ce jour ensoleillé. Devant les membres de la Chambre, des invités et de la presse locale, il dira qu’il est fort possible de concrétiser en commun un développement dans tous les secteurs d’activité, notamment dans l’agriculture, dans les PME- PMI, et autres secteurs tels que l’énergie, le transport et l’industrie. C’est une première visite d’un ambassadeur de France à Mostaganem. Il ajoutera: «Nous avons la possibilité de nous déplacer dans toutes les wilayas d’Algérie, surtout avec la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, à moins de 4 heures nous sommes à Alger. Au sujet des relations entre la France et l’Algérie, si une certaine presse parle d’une soi-disant froideur, il ne faut la croire, a-t-il dit . Tout ne va pas si mal, il y a des hauts et des bas, il faut faire avec, les choses avancent. Il faut croire que les entreprises françaises sont actives à Alger. Il faut accompagner les entreprises pour rencontrer les différents partenaires, car nous avons les mêmes concepts. Il faut dans ce contexte voir l’aspect positif des choses,a-t-il encore ajouté. Abordant le partenariat entre les entreprises algériennes et française , l’hôte de la ville de Mostaganem dira que les français sont à la recherche de partenariat, d’autres sont en prospection pour l’investissement d’importance pour le développement des entreprises et les citoyens doivent jouer le jeu avec le partenariat, dans le but de développer le savoir-faire et le transfert technologique. Le diplomate français son intervention en soutenant deux programmes: «Le développement de l’exportation et le jumelage des PME, dans le but de faire ensemble les marchés pour fournir des produits aux pays du tiers monde. On croit beaucoup à ce programme qui entre dans le vif du sujet. En tout état de chose, les Français sont en quête d’un partenariat avec les Algériens, notamment Mostaganem, car cette wilaya a beaucoup de potentialités».

S.B

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 09:24

Une bataille rangée entre deux groupes rivaux de harraga a eu lieu avant-hier dimanche, en soirée, dans une crique limitrophe à la forêt de Seddaoui, tout près de la plage de Aïn Brahim relavant de la commune de Sidi Lakhdar. Le nombre total de ces candidats à l’immigration clandestine vers l’Europe dépasse douze individus. Selon des sources concordantes, l’objet de discorde entre les deux groupes adverses a trait au montant de la traversée que les guides auraient exigé en dernière minute et revu à la hausse. Ce qui n’était pas du goût du deuxième groupe. La bagarre s’est soldée par deux blessés à l’arme blanche. Quant à l’embarcation, le moteur et autres matériels destinés à la traversée, ils ont été incendiés avec de l’essence. Le tout a été calciné sur les lieux. Informés, les services de la Gendarmerie nationale de Sidi Lakhdar ont ouvert une enquête pour appréhender les responsables de la préparation de cette traversée qui continuent de soudoyer les jeunes en mettant leurs vies en péril.

LAKHDAR HAGANI CORRESPONDANT DE LA VOIX

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 17:24
Peinture : Surprenante exposition de Mohamed Oulhaci

La maison de la Culture Ould Abderrahmane Kaki abrite depuis vendredi dernier une surprenante et inattendue exposition du peintre Mohamed Oulhaci.



La première surprise tient du choix du jour du vernissage : un vendredi ! La seconde est en rapport avec la nature des œuvres exposées : de la peinture numérique ! Et, enfin, la troisième concerne le nombre d’amateurs qui ont convergé de toutes parts pour assister au vernissage. Mais le miracle dans ce genre de manifestation est toujours du côté de l’artiste. S’agissant de Mohamed Oulhaci, dont la réputation aura largement dépassé les frontières de l’Afrique, du Monde Arabe et de la Vieille Europe, il n’est pas surprenant que ses nombreux admirateurs aient effectué le déplacement depuis les grandes villes de l’Oranie.

Cette exposition devrait, à en croire H’mida Aïci, le directeur de la maison de la culture, ouvrir un cycle qui verra la participation de nombreux et talentueux artistes algériens. L’exposition aura regroupé 21 œuvres, toutes réalisées par ordinateur. Usant de formats peu conventionnels, les œuvres ont la particularité d’avoir été imprimées sur de la toile, bien que les motifs n’ont en rien dérogé au style de M.Oulhaci, avec ces silhouettes évanescentes de femmes drapées dans des costumes sahariens. Le regard est agréablement accroché par des couleurs inhabituelles chez ce maître en la matière dont l’art abstrait se conjugue au figuratif éphémère. Ceux qui s’attendaient à une transgression ont trouvé matière à jubilation, car des tonalités des gris orthodoxes de ses œuvres minérales, Oulhaci ne s’est pas privé de puiser dans l’insondable palette numérique.

Une belle profanation pour marquer le décalage. Pour les puristes, il manquera bien sûr les subtiles rugosités de cette peinture généreuse à laquelle nous sommes habitués. Pour les autres, les nombreuses et subtiles divagations chromatiques donneront assurément de quoi contenter les amateurs d’une réelle création que seuls les vrais artistes rendent possible. L’exposition est visible à la maison de la culture de Mostaganem et, ce, jusqu’au 24 avril. Ensuite, elle voyagera au pays du cèdre, le lointain Liban, pour s’offrir au regard tendre des étudiants de l’école des beaux arts de Beyrouth.



Par Y. A.

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 17:22


Commerce : Perspectives incertaines pour les locaux professionnels

Commerce : Perspectives incertaines pour les locaux professionnels

À Tazgaït et Ouled Maâllah, on dénombre moins d’une dizaine de postulants contre une offre globale de 60 locaux. Au niveau de Mostaganem, sur les 362 locaux distribués, on attend sans enthousiasme le démarrage d’une activité.



Les locaux de la relance économique, dont la construction remonte à la fin du second mandat de M.Bouteflika, peinent à trouver le bout du tunnel. Inaugurés pour la plupart lors de l’été 2007, dans la cadre d’une visite présidentielle de deux jours, la plupart de ces boutiques ne trouvent pas preneurs. Si, au niveau des grandes agglomérations, les attributions auront concerné près d’un millier de bénéficiaires, au niveau des zones éparses, les demandes se limitent à quelques unités, alors que l’offre se chiffre à plusieurs dizaines de locaux. C’est le cas des communes de Tazgaït et d’Ouled Maâllah, où on dénombre moins d’une dizaine de postulants contre une offre globale de 60 locaux.

Au niveau de Mostaganem, sur les 362 locaux distribués, on attend sans enthousiasme le démarrage d’une activité. Tout comme chez leurs collègues de Aïn Tédelès, Aâchaâcha, Ouled Boughalem, les commodités primaires font défaut. Quand ce n’est pas l’eau courante qui manque c’est l’électricité et les équipements qui retardent l’entame de toute activité. S’agissant des locaux professionnels, il n’est pas évident pour tous de démarrer une activité lorsque l’énergie ou les équipements commandés dans le cadre de l’ANGEM ou l’ANSEJ ne sont pas encore livrés. Même pour les plus téméraires, l’absence de raccordement à l’AEP et au réseau électrique constituent les principales causes d’inactivité.

Surtout lorsque le choix des assiettes foncières devant accueillir ces locaux ne répond à aucun critère autre que celui de la disponibilité. L’un des meilleurs exemples est illustré de manière incontestable par l’implantation effectuée au niveau de Keddara, localité dépendant de la commune de Fornaka, qui aura hérité d’un nombre démesuré de locaux par rapport à la population, une population frontalement tournée vers l’activité agricole et le commerce des fruits et légumes.

Vocations locales

Une activité qui ne répond donc pas à la nomenclature des activités autorisées. D’où une forte désaffection des demandeurs dont certains auront introduit un recours auprès de l’administration afin de leur permettre de changer d’activité commerciale. De très nombreuses demandes auront été formulées dans ce sens, incitant les autorités à prendre au sérieux cette affaire en permettant la transformation de ces locaux professionnels en commerces divers. C’est à ce prix que ces centres pourront enfin entamer un début d’activité et probablement attirer quelques vocations locales. D’autant plus que, sur les 2500 locaux, répartis sur les 32 communes et sur pas moins de 150 sites, la plupart ne sont pas alimentés en énergie électrique !

Un argument de poids pour plaider la cause de ceux qui veulent s’en sortir en pratiquant la vente en l’état qui ne nécessite ni stockage sous froid, ni conditionnement, ni transformation. Encore faudra-t-il convaincre les clients de faire le déplacement vers des sites souvent éloignés de toute présence humaine.



Par Yacine Alim

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 12:19
par H. B.

Des artistes mostaganémois participent activement au tournage du film sur la vie d'Albert Camus, tiré de son récit autobiographique «Le premier homme», dont plusieurs séquences se déroulent actuellement au niveau de l'ancienne école primaire datant de l'ère coloniale Frantz Fanon au centre-ville de Mostaganem et au Plateau à proximité du port de la ville, un quartier de pêcheurs. Près de 200 participants entre artistes et figurants de nationalité française et algérienne constituent ces premières séquences, indique notre source. Le quartier de Belcourt de la ville d'Alger et Oran connaîtront également le même événement, souligne notre source, et le tout s'achèvera à Paris (France), avant que le film «Le premier homme» soit projeté sur les écrans.

 Le film en question est réalisé par le renommé scénariste italien Gianni Amelio, né le 20 janvier 1945, ayant à son actif une très grande expérience sur ces films. «Le premier homme» est le récit de l'enfance de l'écrivain Albert Camus. Le livre n'a pas été achevé, suite au tragique accident de la circulation dont a été victime l'auteur, décédé sur les lieux, le 04 janvier 1960, vers 13 heures. Son véhicule a percuté de plein fouet un arbre dans la région de l'Yonne (France). Ses œuvres inachevés ont été retrouvées dans son cartable. Albert Camus est né à Mondovi (Dréan) le 07 novembre 1913, orphelin de père, et qui a passé une enfance difficile. Sa mère n'est qu'une simple femme de ménage d'origine espagnole. Albert Camus est l'auteur de plusieurs œuvres de renommé mondiale comme L'étranger, La peste (Oran), L'homme révolté… Il était écrivain, journaliste, rédacteur en chef et artiste puisque en 1936 il fonde le théâtre du travail. Il s'illustre par le prix Nobel de littérature en 1957 avant sa mort de près de 3 ans.

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 12:10

LRF ORAN- DIVISION RÉGIONALE II - 25ÈME
JOURNÉE – GROUPE A
US Mostaganem – JSB Mendès ..................................6-0
WRB Mazagran – CRM Bouguirat ............................0-0
CB Sour – FCBA Ramdane..........................................3-1
WB Oued Rhiou – CRB Sidi Ali ................................2-0
CRB El-Matmar – WRB Djidiouia ............................0-0
IRB Oued Djemâa –IRB Sidi M’hamed Benali ........0-1
CRB Ouarizane –AR Ammi Moussa..........................1-0
KRB Hillil – CB Aïn Tédelès......(KRBH forfait général)

 

R Equipes Pts J G N P Bp Bc Diff
01 IRBSMB 59 22 19 02 01 54 06 +48
02 CBAT 56 23 18 02 03 53 17 +36
03 CBS 52 23 16 04 03 55 12 +41
04 WRBM 41 24 13 04 07 35 27 +08
05 WRBD 36 23 12 02 09 37 24 +13
06 USM 35 23 10 05 08 37 27 +10
07 CRMB 32 24 08 08 08 31 23 +08
08 CRBSA 31 24 09 04 11 26 43 -17
09 WBOR 30 23 08 07 08 37 32 +05
10 ARAM 25 23 07 04 12 26 39 -13
11 FCBAR 23 23 05 08 10 22 37 -15
12 CRBEM 18 23 04 06 13 15 36 -21
13 CRBO 16 22 04 04 14 31 62 -31
14 IRBOD 15 24 04 04 16 16 44 -28
15 JSBM 12 23 02 07 14 12 57 -45
16 KRBH F/GENERAL

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 10:38
La maison de la culture « Ould Abderrahmane Kaki » de la wilaya de Mostaganem abrite, les 14 et 15 avril 2010, un séminaire culturel national ayant pour thème principal «l’acculturation et la littérature coloniale en Algérie ». Un thème fort intéressant, bien qu’il vienne un peu en retard, par rapport aux différents événements en tous genres, qui ont eu lieu ça et là à travers le territoire national.

salle des fetes2008

Ce séminaire à pour but de mettre en relief un pan de la littérature algérienne de l’époque coloniale jusque là occultée pour une raison ou une autre. Cette rencontre éclairera, sans aucun doute, ceux qui n’ont pas eu connaissance de ce fait historique notamment les jeunes universitaires. Les différentes interventions sont animées par des hommes de lettres, des professeurs universitaires à savoir les docteurs Cheniki Ahmed, Amine Zaouï, Kada Mohamed, Menad Tayeb, Hocine Allam, Habib Mounsi, Aziz Mouats, Ammar Belkhouddja et Boudaoud Mohamed. Les thèmes retenus pour la journée du 14 avril sont : « l’auteur Louis Bertrand vu par Rabah Belamri », « Albert camus et (ou) la prière de l’absent », « les mythes obscurs d’un algérianisme à rebours, les scribes attirés de la colonisation », « Guy de Maupassant dans le roman colonial ». Les conférences sont suivies de débats. Prenant la parole, Dr Amine Zaoui, professeur universitaire et écrivain, a eu le privilège d’entamer la matinée pour parler de l’acculturation et la littérature coloniale. Son intervention est avant tout axée sur une question prépondérante liée à la peur intellectuelle qu’il qualifie d’handicap culturel. Mieux encore, « il s’agit d’une industrie de la construction de la peur intellectuelle.»
Les acteurs de cette peur sont partout et peuvent venir de partout de par le monde. Den nos jours, l’Europe a peur de l’arabophobie, l’islamophobie Maghrebophobie et négrophobie. Tous ces préjugés ont créé une sorte de peur de l’autre. Il en est de même de l’autre côte de la rive. Chez nous, nous voyons l’autre avec une certaine phobie. Quand nous parlons de l’ occident nous le qualifions d’anti arabe, d’anti palestinien et d’anti religion », ajoute – il. Il s’agit là d’une peur réciproque parce qu’il y a absence de dialogue avec cet autre. Il fut une époque où cette peur de l’autre s’était développée entre nous quand nous parlions d’arabophones et de francophones. La peur et l’absence d’interlocuteurs ont miné le dialogue entre les individus et les langues (l’arabe, le français et l’amazight). « Que se passe t-il au niveau de l’inconscient ? Il n’y a pas de références intellectuelles dans les différents groupes socio culturels », tient-il à préciser. Selon M. Zaouï, « pour résoudre cette peur de l’autre, le seul moyen d’y parvenir c’est d’apprendre la langue de cet autre dont nous avons tant peur, sachant que la langue est une arme.» Il faut aussi savoir écouter afin de pénétrer dans la pensée de l’autre, sans quoi le dialogue devient impossible et ne peut s’établir. Les intellectuels algériens de l’époque coloniale n’avaient pas de préjugés à s’exprimer dans la langue de l’autre (le français). La Turquie est l’un des rares pays à avoir entrepris la traduction de bon nombre d’œuvres dans la langue turque. Les juifs ont agi de même en traduisant dans la langue arabe tout ce qui était écrit dans d’autres langues, parce qu’ils ne pouvaient le faire dans leur propre langue pauvre a l’époque. Le traducteur doit être mû d’un certain courage et de la capacité de traduire fidèlement ce qui est écrit dans la langue de l’autre. Les intellectuels algériens vivant à l’étranger représentent un capital important dont l’Algérie ne profite pas. « Comment construire une culture algérienne avec cette intelligence tout en faisant appel à nos aînés comme Nabil Farès , Assia Djebbar, Mourad Bourboune et tant d’autres. Assia Djebabr à obtenu le prix de la paix en Allemagne alors qu’elle est presque inconnue dans son propre pays. Même dans la différence il y a lieu de respecter l’autre. La réconciliation intellectuelle nationale doit se faire et avoir lieu avant qu’il ne soit trop tard et que ne disparaissent nos aînés. Nous avons encouragé, malgré nous, la peur de l’autre. Des hommes célèbres ont été oubliés comme Jacques Bergue, Louis Althusser pour ne citer que ces deux là. Le professeur Boudaoud Mohamed, pour sa part, a parlé de Louis Bertrand vu par Rabah Belmari. « J’ai été cherché dans la littérature coloniale où l’on a parlé de nous », dira-t-il, pour entamer son intervention. Ces écrivains colonialistes véhiculaient des clichés hostiles aux indigènes. Dans sa thèse consacrée à l’œuvre de Louis Bertrand, Benlamri relève des propos insensés caractérisant les indigènes comme étant des barbares, des gens sales. « Les autochtones sont des loques, grogneux. Les arabes se ressemblent tous. Ils n’ont pas d’individualité précise. D’ailleurs tous les hommes s’appellent Ahmed et les femmes des Fatima. Ils sont trop nombreux, pouilleux. Les uns et les autres étaient considérés comme des objets et appartenaient colons, pour lesquels ils travaillaient. » Albert Camus et (ou) la prière de l’absent est le thème de l’intervention du professeur et journaliste Aziz Mouats. » Quatre dates importantes dans lavie de Camus sont à retenir », dira t-il, avant de se lancer dans le vif du sujet, à savoir : 1914, mort de son père, 1939, il devient journaliste reporter et écrit sur la misère en Kabylie, 1957/1958 lorsqu’il propose une trêve qui ne fut d’ailleurs pas prise en considération par ses concitoyens. Il a avait prévu les massacres du 20 août dans le nord constantinois mais n’avait réagi à temps pour éventuellement les éviter. Il a eu le courage de le dire mais il était absent le moment opportun. En trois jours les massacres ont fait 12 000 victimes. Etant lui-même orphelin ilavait dû ressentir ce que représentaient ces victimes. Lorsqu’il fallait parler de justice, il a eu peur. Camus vivait beaucoup plus à l’étranger qu’en Algérie. Pourquoi avait-il tu ces événements, lui qui les avait prévus bien avant ? », S’interroge M. Mouats.


M. Bentahar J Réflexion
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