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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 08:45

Le deuxième Salon national du livre a été inauguré mardi après-midi à Mostaganem. Organisé par la direction de wilaya de la Culture, ce salon qu’abrite la bibliothèque centrale de l’université Abdelhamid Ibn Badis enregistre la participation d’une vingtaine d’exposants et dix maisons d’édition nationales. Il a pour objectifs, selon les organisateurs, la vulgarisation du livre et de la lecture chez les jeunes, au sein des familles et de la communauté universitaire, et à élever le taux du lectorat à travers la fourniture d’un maximum de titres dans différentes disciplines. Cette deuxième édition, qui se poursuivra jusqu’au 2 novembre prochain, verra la présentation d’environ 15.000 titres d’ouvrages dans divers domaines (littérature, religion, sciences, droit, économie, psychologie, sociologie et autres disciplines», selon la même source. Un pavillon a été réservé aux enfants, étalant des livres, des jeux et des CD-ROM à caractère éducatif. Des réductions de prix allant jusqu’à 30% sont accordées lors de cette manifestation coïncidant avec l’organisation, à Alger, du 15e Salon international du livre (SILA), a-t-on indiqué. Un film documentaire a été projeté à cette occasion, portant sur la réalité du secteur de la culture dans la ville de Mostaganem et mettant en exergue, durant 43 minutes, les différents monuments historiques et culturels que recèle la wilaya, à l’instar du mausolée du saint patron Sidi Lakhdar Benkhelouf, et sur les manifestations nationales, régionales et locales qu’abrite Mostaganem, à l’image du Festival national du théâtre amateur, les semaines culturelles et les festivals populaires. Le programme de ce 2e Salon national du livre prévoit des conférences sur la culture et la littérature, telles la «Réalité du livre et du lectorat en Algérie» et «Les bibliothèques publiques: perspectives et dimensions», ainsi que la projection de deux films documentaires sur «La violence au sein des établissements scolaires et universitaires » et «La préservation du patrimoine à travers la photo et la vidéo».

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 09:30

Le Chabab de Bendaoud sera demain, à l’occasion de la cinquième journée, en déplacement difficile à Sidi M’hamed Benaouda où il sera dans l’obligation de résultat face au club hôte, s’il veut éviter de se laisser distancer par le leader, l’ASPTT Oran qui reçoit la modeste formation du WRB Djidiouia. Pour leur part, le Wifak de Mazagran, le Raed de haï Badr, le Chabab de Sidi Ali et l’AR Ammi Moussa partent avec les faveurs des pronostics dans leurs oppositions respectives face au CRM Bouguirat, l’UPS Belhadri, l’autre Raed de Haï Badr (ex cité Petit) et l’US Mostaganem. Enfin, les rencontres WB Oued Rhiou – IRB Fornaka et AS Marsa – CB Sour, a priori, équilibrées, pourraient bien revenir aux clubs hôtes.
Demain à 15h00 Oued Rhiou: ................................................WB Oued Rhiou –IRB Fornaka
Sidi M’hamed Benaouda : ......CRB Sidi M’hamed Benaouda - CR Bendaoud
Mers El-Kébir : ................................................................AS Marsa - CB Sour
Oran(Toula) : ..............................................ASPTT Oran – WRB Djidiouia
 Mazagran : ..............................................WRB Mazagran – CRM
Bouguirat Oran(Benahmed) : ..............................................RCG Oran – UPS Belhadri
Sidi Ali : ....................................................................CRB Sidi Ali – RC Oran
Ammi Moussa : ..................................AR Ammi Moussa -US Mostaganem

G. DOUBAL
CORRESPONDANT DE LA VOIX

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 10:01

LRFO - Division Régionale 2/A (2ème journée)

Sidi Ali s’est promené devant l’US Mostaganem avec à la clé un 3-0. Même score pour Oued R’hiou à Sidi M’hamed Benaouda.Les Postiers ne sont plus en dérangement dans la mesure où ils viennent de signer leur second succès en deux matchs. La victime du week-end n’est autre que le RC Oran défait à domicile le plus normalement du monde. Le carton de la journée est sans nul doute celui réalisé par Bendaoud qui a infligé une sévère correction à Ammi Moussa sur le score de 5-2 sans bavure. Sour a fait parler de lui en atomisant les locaux de Belhadri sur un score sans appel de 4-0. Bouguirat a fait le minimum face à La Marsa par la plus petite des marges. Laborieux match entre Fornaka et le RCGO qui s’est soldé finalement par la victoire à l’arraché des locaux (3-2).  Enfin, Djidiouia a pris le meilleur sur Mazagran sur la marque de 3-1
 MOURAD BELKAÏD JOURNALISTE DE LA VOIX [/size]


LRFO - Division Régionale 2/A (2ème journée)


Résultats et classement


US Mostaganem –CRB Sidi Ali...............................................................0-3
WRB Djidiouia – WRB Mazagran............................................................3-1
CRB Sidi M’hamed Benaouda – WB Oued Rhiou ..................................0-3
IRB Fornaka – RCG Oran ........................................................................3-2
CRM Bouguirat – AS Marsa ......................................................................1-0
UPS Belhadri – CB Sour............................................................................ 0-4
CR Bendaoud – AR Ammi Moussa ..........................................................5-2
RC Oran – ASPTT Oran ............................................................................1-2

01 CRBSA 06 02 02 00 00 08 00 +08
02 CRB 06 02 02 00 00 07 02 +05
03 ASPTTO 06 02 02 00 00 06 02 +04
04 WRBD 06 02 02 00 00 05 02 +03
05 CRMB 06 02 02 00 00 03 00 +03
06 RCGO 03 02 01 00 01 08 03 +05
07 WBOR 03 02 01 00 01 04 02 +02
08 CBS 03 02 01 00 01 05 02 +03
09 ARAM 03 02 01 00 01 04 06 -02
10 IRBF 03 02 01 00 01 04 06 -02
11 RCO 01 02 00 01 01 01 02 -01
12 ASM 01 02 00 01 01 00 01 -01
13 WRBM 00 02 00 00 02 01 04 -03
14 UPSB 00 02 00 00 02 01 06 -05
15 CRBSMB 00 02 00 00 02 00 08 -08
16 USM 00 02 00 00 02 00 11 -11

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 14:54

LRF Oran Tirage au sort du tour préliminaire régional seniors
Le tirage au sort du tour préliminaire régional Ouest de la Coupe  d’Algérie seniors de football, effectué cet après-midi au siège de la Ligue régionale de football d’Oran, a donné lieu aux rencontres suivantes qui auront lieu samedi 25 septembre prochain.


Sidi Chahmi: ........ USM Oran ............ -. IRB El Kerma ...... (12h 30)
// : ................ CR Bendaoud ....... -. NRB Béthioua ..... (15h 00)
Remchi: ...............KS Oran ................ -. NRC Dermam ...... (12h 30)
// : ................ AS Chabat ............ -. ASB Maghnia..... (15h 00)
Béthioua: .............RCG Oran .............. - . US Mostaganem . (12h 30)
// : ................ JRB Sidi Brahim .... -. CRB Mazouna .... (15h 00)
Mazagran: ........... ES Araba ............... - . UPS Belhadri ...... (15h 00)
Relizane: .............. CRM Bouguirat .... - . IRBSM Benali ..... (15h 00)
Béthioua: .............RCG Oran .............. - . US Mostaganem . (15h 00)
Mostaganem: ...... CRB Sidi Ali .......... -. MCB Aïn Bia ...... (15h 00)
Toula (Oran): ....... ORC Boukhanifis .. - . UG Sidi Ali .......... (15h 00)
Benahmed (Oran): CB Aïn Tédelès ..... -. ICS Tlemcen ....... (15h 00)
Sidi Bel Abbès: ....RC Oran ................ -. CRB Merine ........ (15h 00)
Es-Sénia: .............CB Sour ................ -. CRB Sfisef .......... (15h 00)
El Kerma: ............. USM Témouchent - . ASB Zerouala ..... (15h 00)
El Amria: ..............O. Arzew «3» ........ -. OS Ben Adda ...... (15h 00)
Bouguirat: ........... AR Ammi Moussa - . CA Planteurs ...... (15h 00)
Témouchent: ....... CRB Ben Badis ..... -. AS Marsa ........... (15h 00)

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 14:52

Un mineur de 17 ans a été arrêté en même temps que son complice âgé de 19 ans, au niveau de l’agglomération de Hadjadj. Ils sont poursuivis pour agression à l’aide d’une épée sur la personne de Saâdoune Fadhel, âgé de 28 ans et activant en qualité de bijoutier au niveau de la ville de Hadjadj. L’agression a eu lieu le 02 septembre dernier, vers 15 heures, alors que la victime était seule dans le magasin appartenant à son frère et situé sur la route qui mène vers la côte. Pendant que l’un des assaillants est resté en couverture devant le magasin, l’autre s’est présenté à sa victime, lui demandant de lui montrer un collier qu’il disait vouloir acheter. Dès que le commerçant s’est exécuté, et alors qu’il avait le dos tourné à son assaillant, ce dernier s’est jeté sur lui pour prendre possession du collier. Face à la résistance opposée par la victime, l’assaillant lui asséna un coup à l’aide d’une épée, le blessant profondément au bras gauche. Il sera évacué vers l’hôpital de Sidi Ali où il recevra les premiers soins, puis sera évacué vers l’hôpital de Mostaganem où il sera maintenu en observation en soins intensifs. Présentés devant un magistrat, les deux malfaiteurs ont été impliqués pour agression avec coups et blessures. Cependant, alors que M.B. sera placé en détention, le fils du maire sera laissé en liberté, avec une citation à comparaître, car n’ayant pas encore atteint l’âge légal de la majorité.
Tarik el Yahyaoui

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:15

EPH de Sidi Ali Circoncision de 101 petits enfants défavorisés.
Conformément à la directive émanant du ministère de la santé, interdisant toute opération de circoncision en dehors des hôpitaux, la direction de l’EPH de Sidi Ali, a pris toutes ses dispositions en matière de prévention médicale, lors de l’opération de circoncision ayant concerné dimanche environ 101 petits enfants défavorisés, venant pratiquement des 10 communes du Dahra. Lors de cette opération à laquelle ont participé trois chirurgiens et des infirmiers de l’EPH, de 08h 30 jusqu’à 14h, une grande ambiance pleine de joie et d’enthousiasme, a régné dans le hall de l’hôpital où la joie se lisait aisément sur les visages des parents des jeunes heureux bénéficiaires de cette action de solidarité.
L.Benharrat.

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 15:03

Nouveau à SIDI ALI ! Le salon de Coiffure Esthétique pour Femme NARSICO.

-10 % pour les étudiantes.

  Cité GUERMAT LAID à SIDI ALI.

Une équipe de professionnels est heureuse de vous accueillir dans son salon de coiffure et d’esthétique.

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 10:06

Tout compte fait, notre observation lors de l’arrivée du bateau transportant des immigrés Oran, et la sortie des véhicules, nous avons constaté que la majeure partie des chargements pleins était de la friperie et des vélos (bicyclettes).Plus tard, on les retrouve soit à Oran en ville nouvelle où à Mostaganem (petit port de sidi Lakhdar) Photo 053

constituant un marché parallèle pour exposer et vendre ces torchons ramassés sur les trottoirs des villes d’outre mer. C’est pourquoi nous avons constaté un minimum de change de devises à l’arrivée, certains même déclaraient uniquement 100 euros et parfois moins !!Quant à la friperie, on ignorait pourquoi ne pas interdire ce genre de maladie transportée. Etant donné que la friperie est à haut risque de propagation de maladie contagieuse et même le Sida, car tout est ramassé mêmes les tricots de corps et les slips. Ce qui démontre l’inconscience de toutes les parties et le recours à l’argent par tous les moyens sous couverture de vacance. En plus qu’à chaque saison de la même période la vie des habitants devient intolérable par la cherté et la rareté des produits à cause de ces faux vacanciers qui raflent tous ce qui se trouvait sur leur chemin.


A. Ben Brik
J.Réflexion
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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 10:26

La distribution des cartes Chifa des assurés sociaux dans la daïra de Sidi Lakhdar bat son plein. Selon des sources administratives, plus de 5.000 cartes sur les 11.000 assurés sociaux ont été déjà attribuées à leurs titulaires respectifs. Ce taux, de plus de 50%, est jugé par les responsables de la CNAS de Sidi Lakhdar de satisfaisant.
Cependant, l’on déplore une insuffisance en moyen humain étant donné que la CNAS de cette localité chapeaute trois importantes communes, à savoir Sidi Lakhdar, Hadjadj et Benahdelmalek Ramdane. «Ce manque influe négativement
sur les opérations courantes», diront d’autres employés de cette administration.
Lakhdar Hagani

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 15:39
EVOCATION : Génocide des « Ouled Riah », il y a 165 ans les « Enfumades » de « Ghar el Frachih »
Les Algériens avaient décidé alors d’avoir leur propre sort entre leurs mains en se soulevant contre le farouche colonisateur et les affreux actes de barbarie commis par des troupes armées issues pourtant d’une nation dite «civilisée». Ils étaient savamment menés par des sanguinaires qui avaient pour noms à l’époque, Cavaignac, Saint-Arnaud, Cassaigne, Pelissier et autres Bugeaud…Mais bien avant cela, les Algériens auront eu le temps de payer le prix fort du sacrifice tout en subissant les pires humiliations de la part des soldats français, forts de leur imposant arsenal militaire face à la seule volonté et farouche détermination d’un peuple opprimé. Ainsi, dans les fins fonds de la région du Dahra, au cœur de laquelle est implantée Mostaganem, des crimes de guerre abominables et sans précédent ont été perpétrés par l’armée française contre quelque 1 150 habitants indigènes de la tribu des « Ouled Riah », dans la commune de Nekmaria, à l’extrême Est de la wilaya de Mostaganem. Il s’agira d’une importante opération d’enfumade de femmes, enfants, nourrissons, vieillards et hommes sans défense au fond des sinistres grottes où a eu lieu l’un des plus graves génocides que l’histoire de l’humanité ait connu jusqu’à présent et ce, sous l’ordre de Pelissier, sur instruction de l’administration centrale d’alors. Pour la conquête totale de l'Algérie, Bugeaud mena à partir de 1841 une « guerre de ravageur » fondée sur la razzia et la dévastation systématique des régions insoumises. En 1845, la guerre reprend un peu partout dans les « régions pacifiées » à l'appel des confréries. À partir d'avril 1845, le résistant Boumaza est déterminé à continuer la lutte, appuyé par la tribu des Ouled Riah. Il défait la tribu des Sendjas, collaborateurs des français et élimine leur agha. Le général Bugeaud réagit : il envoie cinq colonnes en différents points du territoire concernés par l'insurrection. Ces colonnes infernales sèmeront la désolation. Le général d'Abouville de la colonne de Sétif, le général Marey, commandant les troupes de Médéa, auxquelles s'ajoutent trois colonnes d'Orléansville (actuelle Chlef) confiées aux colonels Ladmiraut, Pélissier et Saint Arnaud. Le colonel Pelissier dirige sa colonne en vue de la répression des Ouled Riah, alliés irréductibles du grand chef de la résistance Boumaza. Les combats sont d'une rare violence en regard des moyens matériels et humains dont disposent les troupes françaises. Les populations n'ont d'autre choix que de se réfugier dans des grottes appelées « Frachih ». A noter que les dites grottes ; profonde d’environ cent quatre-vingt mètres ; sont creusées dans le plâtre et non dans le calcaire comme tant d'autres. Elles sont constituées de galeries sans ramifications latérales et à peu près rectilignes... Ce sont donc des couloirs obscurs longs d'environ 200 m. Les Ouled Riah utilisent de longue date cet abri séculaire leur servait à échapper aux mehallas des deys qui venaient ramasser les lourdes impôts imposés à la population locale. Alors le colonel Pelissier charge des médiateurs arabes d'établir un dialogue avec les chefs tribaux pour négocier un retrait en échange de la soumission des Ouled Riah pour isoler le chef de l'insurrection Boumaza. Les émissaires essuient un refus. C'est alors que Pelissier ordonne d'amasser des matières combustibles devant l'ouverture des grottes, en application des recommandations du général Bugeaud : «Si ces gredins ne se retirent pas des grottes, enfumez-les comme des renards.» Le lendemain, une compagnie d'hommes du génie et des tirailleurs pénètre dans ces grottes pour y mettre le feu. Un courant d’air active le foyer et entraîne à l’intérieur un flux brûlant de fumée. Près d'un millier de femmes et d'enfants ont été ainsi exterminés par le feu en ce triste 20 juin 1845. Un soldat a donné, dans une lettre, le récit de ce qu’il vit la nuit et le matin. « Quelle plume saurait rendre ce tableau ? Voir au milieu de la nuit, à la faveur de la lune, un corps de troupes français occupé à entretenir un feu infernal ! Entendre les sourds gémissements des hommes, des femmes, des enfants et des animaux ; le craquement des rochers calcinés s’écroulent, et les continuelles détonations des armes ! Dans cette nuit, il y eut une terrible lutte d’hommes et d’animaux ! Le matin, quand on chercha à dégager l’entrée des cavernes, un hideux spectacle frappa des yeux les assaillants. « J’ai visité les trois grottes, voici ce que j’y ai vu : « A l’entrée, gisaient des bœufs, des ânes, des moutons, leur instinct les avait conduits à l’ouverture de la grotte pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur. Parmi ces animaux, et entassés sous eux, on trouvait des hommes, des femmes et des enfants. J’ai vu un homme mort, le genou à terre, la main crispée sur la corne d’un bœuf. Devant lui étai une femme tenant son enfant dans ses bras. Cet homme, il était facile de le reconnaitre, avait été asphyxié, ainsi que la femme, l’enfant et le bœuf, au moment où il cherchait à préserver sa famille de la rage de cet animal ». Il ajoute : « Les grottes sont immenses; on a compté 760 cadavres; une soixantaine d'individus seulement sont sortis, aux trois quart morts; quarante n'ont pu survivre; dix sont à l'ambulance, dangereusement malades; les dix derniers, qui peuvent se traîner encore, ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus; ils n'ont plus qu'à pleurer sur des ruines. » Après son forfait, Pélissier répond à quelques bonnes consciences inquiètes: « La peau d'un seul de mes tambours avait plus de prix que la vie de tous ces misérables. » Le prince de la Moskowa, fils du Maréchal Ney, fait une interpellation à la Chambre des Pairs. Cela n'empêche pas Pélissier d'obtenir son bâton de maréchal et d'être nommé gouverneur général de l'Algérie de 1860 à 1864. Deux mois après ; le 12 août 1845 ; intervient une tragédie identique dans le nord du massif. Les « Sbea » ; tribu nichée au cœur de l'imposante chaîne montagneuse du Dahra, au nord de la wilaya de Chlef, dans les environs d’Ain Merane actuellement ; ont cherché refuge dans une autre grotte. Faute de possibilités de conciliation, Saint-Arnaud fait murer les entrées et n’en dissimulera pas les résultats : « Le 12, je fais hermétiquement boucher les issues, et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes, personne... que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français. » Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal, simplement, sans poésie terrible ni images. Il ajoute: « Ma conscience ne me reproche rien. J’ai fait mon devoir de chef, et demain je recommencerai, mais j’ai pris l’Afrique en dégoût. » Le dossier des emmurés de Saint-Arnaud restera confidentiel. Paris n’en apprendra rien sur-le-champ. Par contre, les tribus voisines n’ignoreront pas le sort de leurs coreligionnaires. Abdelwahab Adda
Si le peuple algérien s’était soudainement soulevé par une nuit sanglante de Novembre 1954 cela n’était sans doute pas seulement un élan spontané de patriotisme ou par esprit de nationalisme.


Abdelwahab Adda du Journal Réflexion
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