Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 20:37
Les professionnels du pain, qui ont pris cette décision, mettent en avant, essentiellement, l’augmentation des charges, les prix des matières premières ayant été sensiblement revus à la hausse, selon les concernés. Les boulangers de la wilaya disent ne plus supporter cette «situation critique» dans laquelle ils se débattent «depuis belle lurette». Au volet des augmentations des prix, ils citent la levure qui est passée de 2.700 à 3.300 le sac de 10 kilos, soit un bond d’environ 15%. C’est aussi le cas de l’améliorant, produit essentiel dans la fabrication du pain, dont le prix dépasse désormais les 50 DA le kilo. Avec les augmentations intervenues dans les prix des matières premières, les boulangers estime que le prix de revient de la baguette dépasse les 10 DA, ce qui se traduit par des pertes considérables d’argent. «Sauf si l’on se met à tricher sur le poids de la baguette de pain, ce que je refuse de faire», dira l’un des boulanger qui a préféré abandonner le métier «plutôt que de subir pertes sur pertes». M. Hafidh, boulanger, dira à ce propos: «On ne peut plus continuer à subir des charges professionnelles et des frais supplémentaires qui grèvent notre équilibre financier.» Toujours dans le contexte, Malik A. suggère l’amendement du décret exécutif n°01/145 portant interdiction de la vente de pain dans les épiceries et autres dépôts, ainsi que la révision des prix de revient de la panification. «Le réajustement des prix du pain, décidé conjointement par le ministère du Commerce et le Comite national des boulangers, et qui fixait en 2004 le prix de la baguette de pain à 9.50 DA pour une première étape, n’a jamais été appliqué», déplore, de son côté, Si Hadj Mohamed qui fait remarque, de plus, que les professionnels font face parallèlement à une concurrence déloyale de la part des «boulangers» clandestins qui écoulent leurs produits -pain traditionnel, «Koucha» et «Matlou’ »- sans avoir à payer d’impôts. «Ce n’est pas le cas des boulangeries régulières», dit un autre boulanger.
LAKHDAR HAGANI CORRESPONDANT DE LA VOIX 
Partager cet article
Repost0

commentaires